Hello !
J’espère que vous allez bien en cette fin de mois d’août ! Pour moi, les vacances sont belles et bien finies, et je peux dire que j’ai eu un très bel été. Une semaine aux Canaries en juin pour surfer (article ici), une semaine à courir au milieu de la France lors de la France en Courant (article a venir), une semaine dans le sud en famille, et je termine ce mois d’août par une semaine de surf au Maroc, à la Salt House Morocco.
#StaySalty, c’est la devise de cette Surf House, créée en octobre 2017 par Yazid. Je suivais le compte Instagram @salthousemorocco depuis un petit moment, et quand j’ai décidé de profiter de ma dernière semaine de vacances pour repartir surfer, je me suis renseignée sur les tarifs. En discutant avec Yazid, il me propose de venir tester une semaine, hébergement et cours de surf offerts en échange de visibilité et d’un article – objectif – sur ma semaine. J’accepte immédiatement l’offre et réserve donc du 13 au 20 août. Je ne suis jamais allée au Maroc, et on me dit que pour y surfer, c’est le top, j’ai hâte.
Arrivée
J’ai donc réservé mes billets d’avion pour un aller-retour Paris Agadir. En plein mois d’août et en m’y prenant un peu à la dernière minute (début juillet), j’ai payé 415€ pour des vols directs, au départ de Orly. En fonction de l’heure du vol, toujours penser à la façon d’aller à l’aéroport : un Uber à 5h du matin peut vous revenir plus cher que de prendre le vol d’après par exemple. Mon vol Aller était à 7h30, j’ai choisi de ne pas prendre les transports. Après plusieurs comparaisons à 5h du mat, c’est l’appli Taxi G7 qui coûtait le moins cher (dans les 35€, au lieu de 70 sur Uber !!).
Arrivée à Agadir, j’avais prévenu la Salt House en avance, et un taxi, conduit par Rachid, m’attendait pour me conduire à la maison. La course coûte 300 dirhams, soit environ 30€. Il y a aussi un bus, mais je ne me suis pas renseignée dessus. Après 50 minutes de route, nous voilà arrivée à Tamraght, un petit village, à 15 minutes en voiture de Taghazout, un peu plus connu par les surfeurs.
La Salt House
Je découvre la maison, sur 2 étages avec terrasse. Au Rez de chaussée, il y a une chambre de 4 avec salle de bain (ce sera ma chambre pour la première moitié de la semaine), et la cuisine. Au premier étage, une chambre de 2 avec salle de bain et toilette (ma chambre pour la fin du séjour) et le salon salle à manger. Au deuxième étage, 2 chambres doubles, et des toilettes, et puis en haut, un toit terrasse avec la chambre de la prof de Yoga. La maison est très sympa, bien décorée, et propre. C’est simple et pratique. Les espaces communs sont super accueillants et confortables. Parfait pour chiller.
Repas
Un petit paragraphe rapide sur les repas. A la Surf House, les packages fonctionnent en « all inclusive », ce qui veut dire que peut importe la formule que vous choisissez (j’y reviendrai), les repas sont compris. Les petits déjeuner et dîners sont cuisinés sur place par le cuisinier de la maison. C’est toujours frais, authentique et vraiment hyper bon, sans être gras. Attention par contre aux épices. Et le déjeuner varie en fonction de la plage, mais c’est également frais et local, et fourni par la Salt House. Un vrai plus pour des vacances détente : pas besoin de se soucier des repas, ni de faire la vaisselle. Comme à l’hôtel, les doigts de pieds en éventail.
Organisation de la journée
J’imagine que ça dépend des saisons, des périodes et des gens présents dans la maison, mais voici comment les journées se déroulaient durant cette semaine.
– Entre 9h et 9h30 : cours de yoga de 30-45 minutes en fonction des jours et des envies de chacun.
– 10h : petit déjeuner tous ensemble servie dans le salon salle à manger
– Entre 11h et 11h30 : départ pour la plage
– Entre 12h et 14h : première session de surf, qui commence avec un cours.
– Le déjeuner nous était apporté sur la plage vers 14h30-15h.
– Jusqu’à 16h-16h30, nous avions le temps pour une deuxième session de surf, avec ou sans les profs.
– Départ de la plage vers 16h30-17h. Ensuite, au choix, soit de rentrer à la maison, soit d’aller prendre le goûter chez Babakoul, un super petit café qui sert crêpes marocaines, smoothies, omelettes, cafés et autres délices pour 3 fois rien. Comptez 5€ pour une crêpe, un smoothie de fruits frais et une bouteille d’eau. Un bonheur.
Babakoul, Tamraght. Smoothie, entre 15&20 dirhams, crêpes salées ou sucrées (même gamme de prix). De quoi se régaler pour moins de 50 dirhams, soit 5€.
– On rentre à la maison vers 18h-18h30. Un deuxième court de yoga est proposé en général vers 19h30.
– Le dîner est servi entre 20h30 et 21h. Et c’est toujours un régal. Tajine, soupe, couscous, le tout toujours préparé à la maison et c’est délicieux.
Et la journée se finit souvent vers 23h-00h, après un thé et/ou une bière sur la terrasse. Chacun est évidement libre de prendre congé après le dîner, mais j’ai remarqué que ce n’est pas très bien vu de faire les choses de son côté. À la Salt House, on fait les choses tous ensemble.
Le surf
Comme expliqué plus haut, on est à la plage d’environ 11h30 à 16h30. Tout le monde participe à la première session de surf. On commence tous ensemble sur le sable, en revoyant les positions sur la planche et/ou en s’échauffant. Un objectif est donné par le prof au groupe. Par exemple, aujourd’hui, tout le monde se met debout, ou aujourd’hui, tout le monde prend au moins une « green wave » (prendre la vague avant qu’elle éclate, et donc quand elle est encore « verte » et pas « blanche », avec de la mousse). Personnellement, j’avais quelques bonnes bases grâce à mon dernier stage. J’ai donc un peu fait ma vie. Mais le reste du groupe était un peu plus débutant que moi et les profs se sont très bien occupés d’eux. J’ai cependant eu quelques bons conseils, sur ma position, sur le timing de la vague, et j’ai envie compris la règle de priorité. Comme lors de ma semaine de stage en juin, j’ai réussi à tourner un peu et à bien m’amuser sur certaines vagues.
Après la première session et le déjeuner, on peut choisir de retourner surfer. Ce n’est pas un cours à proprement parlé, mais les profs ne sont jamais très loin. C’est l’occasion de mettre en pratique ce qu’on a appris plus tôt. On peut aussi choisir de rester bronzer / lire / dormir sur sa serviette.
J’ai beaucoup apprécié changer régulièrement de plage et découvrir de nouveaux spots. En tout, je crois qu’on en a fait 3 ou 4. Certains sont bien plus faciles que d’autres. Il y a eu 2 jours durant lesquels j’ai vraiment eu du mal car les vagues étaient assez compliquées à comprendre. Mais cela permet de voir des choses différentes. J’ai adoré le spot des deux derniers jours (Devil’s Rock) car les vagues étaient à la bonne taille est très régulières. Un plaisir après la machine à laver des jours précédents. Je parle ici vraiment en tant que débutante : je n’y connais pas grand chose et ma vision des vagues reste très sommaire. On reste sur des « petites » vagues, car l’été est apparemment assez calme, versus l’hiver où tous les pro arrivent pour dompter l’océan.
En terme d’équipement, tout est fourni par la Salt House : combinaison et planche. La combinaison est recommandée dans l’eau mais pas obligatoire. Chacun fait comme il veut. Personnellement je trouve ça bien pratique car on est sûr de ne pas avoir froid, ça aide à flotter, et on évite de se rapper le ventre ou les jambes.
J’ai fait un peu ma princesse et je suis venue avec ma combinaison intégrale toute neuve que j’ai eu pour mon anniversaire, et une sorte de Lycra / maillot pour mes jours où il fait plus chaud. J’ai alternée donc entre les deux : souvent combinaison le matin, voir toute la journée, et je sortais la version courte l’après-midi si l’eau était plus chaude.
Activités annexes
En dehors de ce programme plutôt similaire chaque jour, nous avons également eu le droit à quelques variantes.
Un jour, nous sommes allés dans un spot magnifique (mais pas facile), à 40 minutes de voiture de la maison. C’était très beau de voir la côte sauvage. Et au lieu de déjeuner sur la plage, nous sommes allés manger un tajine dans un petit village. C’était hyper bon. Les vrais tajines que tu manges avec les mains et du pain : un régal. Et ensuite, nous sommes allés dans les dunes du sable, pour faire du « sand boarding » : du surf sur le sable. Ça avait l’air super drôle, mais j’ai passé mon tour : trop peur de me faire mal bêtement (oui je sais c’est stupide car on ne risque pas grand chose) avant de commencer ma prépa pour le marathon de New-York.
Le samedi soir, direction Taghazout pour dîner au restaurant et voir un peu autre chose. C’est vraiment super mignon, bien plus touristique que Tamraght, et donc peut être un peu plus vivant, mais moins « authentique ». Nous avons dîné dans un très bon resto, pour moins de 15€ par personne. La vie n’est vraiment pas cher ici.
La Taverne, Taghazout. Une ginger beer + calamari fris + tajine poulet miel amandes : dans les 130 dirhams (je ne me souviens plus), soit moins de 13€.
Le dimanche, j’ai personnellement choisi de lâcher le groupe et de faire l’impasse sur la journée de surf car je sentais la fatigue (du surf, de la plage, de groupe) s’accumuler au point que cela devienne plus une obligation qu’un plaisir. J’avais besoin d’une journée tranquille pour moi. Après tout c’est les vacances. Je suis donc restée à la maison. Avec Steph, la prof de yoga, nous sommes allées déjeuner vers 15h30 chez Lets Be, une sorte de coffee shop healthy qui rappelle toutes les nouvelles enseignes trendy de Paris, en bien plus bon et bien moins cher. On y a retrouvé une prof de Yoga d’une autre Surf House et c’était très sympa.
Lets Be, Tamraght. Un salad bowl + un smoothie bowl, les deux ultra garnis et seulement avec des produits frais, de qualité, et locaux : 140 dirhams, soit 15€ environ.
En fin d’après-midi, je me suis offert un massage dans un centre recommandé par la Salt House. Une heure de détente avec un massage « relaxant » complet, assez intense (je me demande à quoi ressemble le « sportif », car c’était déjà bien dynamique) qui m’a fait le plus grand bien.
Massage, Tamraght. Massage de 1h, relaxant, 200 dirhams (20€, vous l’aurez compris).
Et on a fini la semaine dimanche soir par un feu de camp sur la plage, à papoter.
Partir seule et vivre en communauté
Vous êtes nombreux à me demander si je ne me suis pas sentie trop seule et si ce n’était pas trop dur de partir solo.
J’ai décidé de partir une semaine seule juste après ma semaine à Fuerteventura, car j’ai réalisé que dans des Surf Camps, on peut très bien arriver seul et passer de très bonnes vacances. On y va pour surfer, et on laisse les choses se faire à côté. Je partais donc sans appréhension, car je savais que j’allais dans une maison où il y aurait d’autres gens, et que je pourrais faire ma vie solo ou me greffer à un groupe si j’en avais envie. Je n’ai pas été déçue.
Dans la maison, il y avait donc, en guest, un papa et son fils hollandais, une jeune fille hollandaise de 16 ans qui était là pour donner un coup de main pendant l’été, deux filles hollandaises également, de 23 et 35 ans, un couple d’Allemands, et un couple de Russes. Et Steph, la prof de yoga, seule Hawaïenne qui n’aime pas le surf. Ainsi que Yazid, le manager, et Muhammed, son frère et prof de surf. « Full House » comme on dit.
Comme décrit plus haut, tout est fait pour que l’on soit tous tout le temps ensemble. Partir de son côté n’est pas proposé, et n’est pas hyper bien perçu. C’est peut être ce qui m’a un peu déplu sur la semaine : ce sentiment d’être en colo pour adultes, avec un groupe à suivre tout le temps. Je suis partie seule pour faire ma vie. Et finalement, les seuls moments où j’ai pu être seule, c’est quand j’ai fait mon associable. Alors oui, j’aurais pu très vite assumer et me détacher complètement du groupe, mais ce n’est pas le but non plus. Et si je voulais aller surfer, j’étais plus ou moins obligée de suivre et donc d’être sur la plage toute la journée. La maison est dans le village de Tamraght, qui est hyper authentique, mais il n’y a pas beaucoup d’activités possible à pied. Sans voiture, on est donc dépendant du groupe ou des taxis. J’avoue que mon esprit aventurière est resté en berne et que je ne me suis pas fait violence pour partir explorer les alentours par moi même. Chaque chose en son temps, ce sera peut être pour un prochain voyage.
Les formules
Pour la semaine (7 jours) :
Surf & Yoga all included : 299€
Surf all included : 259€
Long board – comme Surf & Yoga avec quelques offres en plus, comme le transport à l’aeroport, un cours de surf au coucher du soleil, et une nuit à Ismouane : 319€
Toutes les infos ici : Salt House Morocco.
Le coût
A la maison
Comme expliqué au début de l’article, je n’ai pas payé mon séjour à la Surf House. Si cela avait été le cas, avec la réduction de l’été : 250€
Billets d’avion
Paris Agadir, 415€
Sur place
j’ai retiré 1800 dirhams (un peu moins de 200€, avec les frais). Voici la répartition de mes dépenses dans les grandes lignes
600 dirhams pour le taxi Aéroport – House (AR)
200 dirhams pour le massage
150 dirhams pour les bières bues à la maison (en libre service dans le réfrigérateur, 30 dirham chacune)
40 dirhams pour pour 2 nouveaux bracelets
Environ 180 dirhams chez Babakoul (+/- 30 par jour) pour le goûter
140 dirhams chez Lets Be
130 dirhams au restaurant l’Auberge
Et le reste à droite à gauche, notamment dans l’eau à acheter de son côté. Vous savez tout !
Les plus & les moins
Les plus :
Le gros plus de la maison, c’est vraiment le côté all inclusive, comme à l’hotel. Ménage, repas, et même préparer sa planche de surf : tout est fait pour vous. Le confort de la maison est parfait, on s’y sent tout de suite très bien. L’accueil, que ce soit par Rachid le chauffeur de taxi habitué, Yazid le manager, Muhammed le prof de surf, ou encore le cuisinier, est ultra chaleureux. Yazid, un peu brut de décoffrage au début, est très attentionné et aux petits soins pour faire plaisir à ses guests, et fera, dans la mesure du possible, tout pour nous faire plaisir. Vraiment, c’était très agréable.
Je valide aussi la variété des spots de surf, et l’effort fait pour nous emmener presque à chaque fois dans un endroit différent.
Dernier gros plus : la nourriture excellente, à la maison, et aux alentours. Coup de cœur pour le tajine de Mustafa, de celui du petit village, et pour les smoothies & crêpes de chez Babakoul. Ça va me manquer. Et pourtant, je ne pense même pas avoir tant pris de poids que ça !
Les moins :
Ce qui m’a le plus dérangé, c’est vraiment ce coté H24 en groupe et l’impossibilité (sans se faire violence) de prendre son indépendance. Mais je sais que c’est exactement ce que certains recherchent, et j’avais d’ailleurs l’air d’être la seule que ça dérangeait un peu. Donc c’est vraiment propre à mon caractère. Finalement, c’est pas mal pour une première expérience de voyage « solo ». À Fuerteventura, je trouvais que cela manquait de cohésion de groupe au Camp, ici elle m’a presque étouffée. Il faut que je trouve le juste milieu. Et puis je pense que cela dépend également des semaines et des autres guests. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber.
Je pense je vous avoir tout dit sur cette petite semaine marocaine vraiment sympa. J’ai pu profiter, surfer, bronzer, et me reposer pour attaquer la rentrée ! Je n’ai plus de vacances avant la fin de l’année 2018, mais je réfléchis déjà à mes prochaines, pour aller découvrir un nouveau Surf Camp et peut être un nouveau pays en 2019 !
N’hésitez pas si vous avez des questions supplémentaires, j’essaierais d’y répondre du mieux possible.
Encore un grand merci à Yaziz et à toute l’équipe de la Salt House Morocco pour l’invitation et pour l’accueil. N’hésitez pas à leur dire bonjour de ma part si vous partez en vacances chez eux !
Bonne rentrée, et à très vite,
Mathilde
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