Semi-marathon de la Brader’y : merci Lille

Hello à tous,

J’espère que vous allez bien. On se retrouve aujourd’hui pour un article presque aussi rapide que ma course (tu l’as ?), histoire de poser sur clavier mon ressenti et mes souvenirs de ce semi-marathon de Lille 2019. Ready ?

Si vous me suivez ici, sur Strava, et surtout sur Instagram, vous n’êtes pas sans savoir que je prépare depuis le 8 juillet le marathon de Berlin 2019, prévu le 29 septembre prochain. Je vous raconte d’ailleurs les quatre premières semaines de ma prépa ici. L’article sur les semaines 5 à 8 arrive vite. Afin de rythmer cette préparation de douze semaines, j’avais décidé de m’inscrire à différentes courses, dont le semi-marathon de la Brader’y, exactement quatre semaines avant le big day. Un timming parfait pour une prépa marathon. L’objectif ? Faire un état des lieux au 2/3 de ma prépa.

J’ai choisi le semi de Lille pour sa date idéale : le 31 aout pour un marathon le 29 septembre, pour sa localisation : Lille, ma ville étudiante, à une heure de Paris en TGV, et pour son parcours annoncé comme roulant. Je motive les copines de Viens M’Attraper pour ne pas y aller toute seule : Candice, Raph et Chloé signent pour le semi, Marie pour le 10KM.

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On décide, pour des raisons de budget, de ne pas partir le vendredi soir (un logement un week-end de Braderie…), mais de prendre le premier train du samedi matin. Le départ de la course est à 9h, notre train arrive à Lille Flandres à 7h45 : il ne faudra pas trainer, mais cela ira. Nous avions vérifié avant : il est possible de retirer son dossard le matin même.

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Je vous reparlerai de la semaine qui a précédé le semi dans un autre article, mais en quelques mots, elle a été assez light niveau entrainements, si on compare au reste de ma prépa marathon. À peine trois runs, dont un de trente minutes le vendredi matin. Le vendredi, je rentre plutôt tôt du boulot, je range un peu l’appart, je prépare minutieusement mon sac pour le lendemain, et je commande des sushis. Pas envie de pâtes en cette veille de course.

J’écris un peu un à Vincent, pour lui demander en quelle allure je dois partir. J’avais en tête un objectif de 1h32, versus 1h34’35 pour mon dernier RP en date sur semi-marathon (Boulogne, novembre 2017), et 1h29 au dernier 20KM de Paris, soit une allure moyenne de 4’27/KM. Je trouve cela déjà très ambitieux : on en gagne pas deux minutes en claquant des doigts. Et cela fait tout de même une allure moyenne de 4’24/KM. Vincent me dit qu’il trouve ça un peu lent, mais valide quand même, en me disant qu’il faudra essayer d’accélérer au douzième kilomètres. Je n’y pense pas plus que ça, je me dis qu’on verra bien comment cela se passera, et je reste sur mon idée de 4’24 pour 1h32.

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Samedi matin, 5h : le réveil sonne. Je suis plutôt sereine pour un matin de course. Pas cette pression malsaine qui peut m’envahir parfois. Une douche rapide pour réveiller mon corps, dix minutes pour me faire mes tresses de guerrière, j’enfile un jogging, ma brassière, et un sweat.

Je vérifie pour le cinquième fois que j’ai tout ce qu’il faut dans mon sac. Tenue : la brassière, elle est sur moi, mon short Nike fétiche de l’année, mon débardeur Viens M’attraper, une paire de chaussette, et surtout, mes petites fusées : les Nike Vaporply Next%, les chaussures les plus rapides du marché. Je les ai testé sur une séance, je peux mettre mes semelles dedans, et elles sont parfaites. Je mets aussi dans mon sac une gourde d’eau, deux bananes, un gel Maurten, conseillé par les copains de Jolie Foulée, et une tenue de rechange pour après la course.

Il est 5h30, j’ai trente minutes pour petit-déjeuner. Pas très inspirée, je mange quelques tartines de pain complet avec du Nocciolata, et un thé vert. 6h, c’est l’heure de partir, direction Gare du Nord. Notre train est à 6h45. Je retrouve les filles, le train est à l’heure, on s’installe, on papote quelques minutes, puis je m’endors pour le reste du trajet.

H-1

7h45, on est arrivé. Nous avons environ une heure pour aller chercher nos dossards, se changer, poser nos sacs à la consigne, et rejoindre le départ. Tout est à quinze minutes à pied de la gare, on y va tranquillement. On se change, on rigole, on récupère nos dossards, je mange une banane. Attention, l’organisation ne donne pas d’épingle : heureusement, nous en avions sur nous. Direction la consigne : tout est très fluide, on donne nos sacs, les bénévoles sont super accueillants. On passe toutes aux toilettes faire nos affaires, et heureusement, il n’y a pas trop de queue chez les filles.

Il nous reste vingt minutes pour aller sur la ligne de départ. On y va en petites foulées. Il faut beau, et pas trop chaud pour le moment. La journée va être belle. Notre échauffement est très sommaire : à peine un kilomètre de footing, et quelques talons fesses – montées de genoux. Pas le temps de faire plus. Une fois sur la ligne de départ, on fait quelque chose de pas très cool : on escalade les barrières pour se placer au plus près de la ligne. Cela ne se fait pas, mais il n’y a pas de sas d’allure sur le semi-marathon. Il est hors de question de devoir passer les premiers kilomètres à remonter tout le monde : cela fait perdre trop de temps et d’énergie. On se souhaite bonne course, et le départ est donné à 9h pile.

Stratégie de course

J’avais donc en tête de partir en 4’24/KM, puis de voir comment cela se passait. J’ai opté pour la super technique de Marie (@marinette_gds) qui consiste à diviser sa course en bloc de 5KM. Il suffit d’apprendre par coeur les temps de passage des cinq premiers kilomètres, et de relancer le chrono (passer un tour manuel sur sa montre) dès que l’on passe les kilomètres 5, 10, 15 et 20. Marie avait utilisé cette technique pour son marathon, et cela lui a hyper bien réussi. Cela permet de se fixer des objectifs à court terme, de rythmer sa course, et surtout de la diviser. 4’24/KM, cela donnait donc des temps de passage de 4’24, 8’48, 13’12, 17’36 et 22 minutes pour cinq kilomètre. Je me répète ces temps depuis le réveil, je les ai bien en tête.

Top départ

Ça y est, le départ est lancé. Comme à chaque départ, je sais que je pars très vite, mais je veux sortir de la foule du départ pour éviter de devoir doubler après. Dès les premiers mètres, j’entends mon prénom et des encouragements. Cela me donne le sourire. Je passe le KM1 en environ 4’11, je me dis que je suis trop rapide, et qu’il faut absolument que je ralentisse. Je me laisse encore un peu entrainée, et je passe le KM2 avec de nombreuses secondes d’avance.

Je me dis qu’il faut VRAIMENT que je lève le pied, sinon je vais exploser très rapidement, mais c’est comme si mon corps avait trouvé un rythme qui lui convenait, et qu’il ne voulait pas ralentir. Nous sommes un petit groupe, et on avance tous à la même vitesse. Les premier kilomètres passent très vite. Je vois le panneau du KM5, je regarde ma montre : 20’45. J’ai plus d’une minute d’avance sur la stratégie. Je relance un tour sur ma montre, comme prévu. Je me dis que ce qui est pris est pris, et je décide de laisser mes jambes me porter, sans regarder ma montre. On verra bien si ça passe.

KM 5 à 14

Ce qu’il se passe est un peu irréel. Je me sens super bien, tout en sachant que je suis bien plus rapide que prévu. Mais mes jambes déroulent comme si c’était un jeu d’enfant. Au ravitaillement du cinquième kilomètre, j’ai attrapé une petite bouteille d’eau à la volée, bu quelques gorgées, et mis le reste sur la tête et dans la nuque, pour éviter d’avoir chaud.

Le parcours est assez ennuyant, que des lignes droites et des aller-retours. Mais cela permet de voir d’un côté la tête de course et d’encourager les premiers, et de l’autres les copines qui sont derrière. J’ai aussi eu la chance de recevoir beaucoup d’encouragements : un coup de boost à chaque fois. Merci pour cela.

On nous avait promis un parcours roulant. Je suis un poil mitigée sur ce point, car même si cela ne m’a pas trop dérangé, il y a quand même de nombreux passages de tunnels, avec des descentes et des montées, ce qui peut être assez casse-pattes. Quelques faux plats montants et descendants rythment également la course.

Les kilomètres passent, et je suis toujours en avance sur mes blocs. Un peu avant d’arriver au dixième kilomètre et deuxième point de ravitaillement, j’ouvre mon gel Maurten. Un peu surprise par sa texture de gelée, je prends la moitié sans réfléchir. Les gars de Jolie Foulée disaient vrai : ça n’a aucun gout, et cela passe donc plutôt bien. Je reprends une bouteille d’eau, et refait la même chose : je bois et je me mouille la tête.

Je passe le panneau du KM10, et je passe le tour manuel : 21 minutes, soit encore une minute d’avance. Je réalise alors que j’ai fait dix kilomètres en 41 minutes 50, soit l’équivalent de mon RP. Je me dis qu’il se passe vraiment un truc complètement dingue. Après un rapide calcule, je me dis que si tout continue comme cela, je peux terminer en moins de 1h30. Encore plus dingue.

Je me souviens m’être dit vers le treizième kilomètre que cette course était vraiment parfaite.

Les 7 derniers kilomètres

Je passe le quatorzième kilomètre toujours en forme : déjà un tiers de la course de passé. On arrive au quinzième, même rituel : ma monte indique 20’50 pour les cinq derniers kilomètres. Je jète un oeil rapide sur le temps global de la course : 1h02 et quelques. Quinze kilomètres en 1h02 : je n’en reviens pas. Cela veut dire que même si je passais à 5’00/KM, je pourrais terminer en 1h32. Incroyable.

Je ne bois pas au troisième ravitaillement car je trouve que j’ai déjà trop d’eau dans le ventre, et je la sens qui se balade, et ce n’est pas très agréable. Je reprends un peu de gel, que j’ai toujours dans la main.

Au passage du seizième, je décide de passer un nouveau tour, pour avoir le décompte des cinq derniers kilomètres. À partir de là, je sens que cela devient difficile : mon souffle est moins régulier, et je dois fournir plus d’effort pour maintenir la cadence. Un camarade qui courait derrière moi depuis le début de la course me double et m’encourage : allez, il reste que cinq kilomètres. Le petit peloton que nous avions formé en début de course se dissout : certains partent devant, d’autres commencent à faiblir. C’est là qu’il faut serrer les dents, c’est là que la course commence.

Les montées des tunnels qui ne m’avaient pas gênée depuis le début de la courses me mettent enfin en difficulté, et je tire sur mes bras pour aider mes jambes à monter. Je sens que je ralenti, mais j’essaie de m’accrocher au coureur devant. KM18, 19 : c’est dur. En regardant après la course, j’ai ralenti de presque 20 secondes par kilomètre sur ces deux là. Il reste deux kilomètres, je me dis que ce n’est que cinq tours de stade. Facile. J’essaie de relancer. Je double un ami d’amis, qui m’encourage en me hurlant que c’est dingue ce que je suis en train de faire, qu’il faut que je donne tout jusqu’au bout. KM20 : dernière ligne droite, je donne tout. Je m’offre un petit sprint jusqu’à la ligne d’arrivée, que je passe avec un immense sourire. Je regarde ma montre : 1h28’34. Je ne réalise pas trop, c’est tellement énorme.

Quelques uns de coureurs avec qui j’étais sur une grande majorité de la course viennent me féliciter : je suis hyper fière.

Temps officiel : 1h28’29 , soit 4’11/KM

H+3

Le temps de récupérer toutes les filles, d’aller encourager Marie sur le 10KM, puis de récupérer nos consignes, on se dirige ensuite vers le centre de Lille pour profiter un peu de la Braderie. On se récompense avec une traditionnelle pinte de bière – moules frites avant de reprendre notre train pour Paris à 15h15. Lille, c’est déjà fini.

Et après ?

Et bien après, il faut reprendre la prépa marathon. Vous êtes beaucoup à me dire que cela annonce de belles choses pour Berlin. De mon côté, je préfère rester sur mes gardes. La distance semi-marathon est celle que je préfère et sur laquelle je suis meilleure. Le marathon, c’est un autre exercice. Il peut se passe beaucoup de choses, on ne peut pas prévoir. Pour le moment, je vais continuer de suivre ma prépa, et on verra bien ce qu’il se passe dans un mois.

D’ici là, je vous dis à très vite, pour la suite des aventures !

Des bisous,
Mathilde

FAQ

Beaucoup de questions sur le parcours

Ton avis sur le parcours ? Pas très fun. Vraiment, c’est deux boucles avec des aller-retours. Il est roulant car pas de grosse difficulté, mais il faut quand même prendre en compte les tunnels, qui peuvent être casse-pattes, surtout si on est déjà en difficulté. Après, ce qui est sympa, c’est que l’on peut voir plusieurs fois des supporters.

Accessible pour un premier semi-marathon ? Oui, car comme je le dis, il n’y a pas de grosse difficulté. Il faut juste être conscient qu’il s’agit de boucle donc c’est assez répétitif, et cela peut être démoralisant de repasser au même endroit. Par contre, c’est top pour les supporters qui viendront vous encourager, car ils pourront vous voir de nombreuses fois !

Pas trop dur pour le moral les longues avenues du parcours ? Comment as-tu géré la monotonie du parcours ?Étant donné l’état d’euphorie dans lequel j’étais, cela ne m’a pas du tout dérangé. Et je pense que le fait d’avoir découpé ma course en quatre blocs de 5KM m’a beaucoup aidé. Mais oui, je pense que si on est dans un mauvais jour ou en difficulté, c’est pas easy easy moralement.

Ça fait quoi de recourir à Lille ? J’étais super contente de revenir. Celle ville a une place importante dans mon coeur : j’y ai fait mes études pendant 4 ans. J’avais déjà aussi participé au semi-marathon de Lille en 2017, mais c’était après une nuit blanche, donc pas vraiment comparable. C’était sympa de revoir la ville et la Braderie. Beaucoup de bons souvenirs et un peu de nostalgie.

Selon ton expérience, classerais-tu ce semi-marathon comme l’un des meilleurs ? Alors un des meilleurs, non, car il en franchement pas jojo. Mais c’est un très bon choix si on veut aller chercher un chrono et que l’on est entrainé pour.

Quid du parcours ? Sympa / roulant ? Par rapport au semi de Paris par exemple ? J’en ai déjà beaucoup parlé, mais non, le parcours n’est pas « sympa » car pas beau et très monotone. Oui, il est roulant, si on est en forme. Beaucoup moins sympa que Paris, mais plus facile je pense.

Quelle est la proportion de pavés sur le parcours ? Aucun dans mes souvenirs. Le parcours ne passe pas dans Lille mais sur les boulevards à l’extérieur de Lille.

Tu as apprécié le parcours ? Du monde pour encourager ? Je n’ai pas fait attention au parcours, je me suis laisser porter. Il y a avait un peu de monde à quelques endroits du parcours, mais globalement, cela reste très calme.

Quelques questions sur le ravitaillement

Niveau ravito, vu que tu étais en mode RP, tu t’arrêtes pour boire ou pas ? Non, j’ai la chance d’être dans une partie de course où nous ne sommes pas très nombreux, ce n’est donc pas la guerre au ravitaillement : je peux attraper une bouteille d’eau tendue par les bénévoles sans avoir à m’arrêter, et je bois des petites gorgées. Je ralentis forcement un peu, mais ce n’est que sur quelques secondes.

Comment gérer avec un ravito si nul ? Alors j’avoue que je n’ai même pas regardé ce qu’il y avait aux ravitaillements à part de l’eau, puisque comme pour toutes les courses, j’avais mon gel avec moi. Et comme je le dis, je suis dans la tête de course (300 premiers), donc lorsque je suis passée, c’était vraiment niquel. Je ne sais pas comment c’était après.

Comment as-tu géré ton hydratation et alimentation ? De l’eau aux KM5 puis KM10. 1/2 gel Maurten au KM10, puis encore un petit peu au KM15.

Et les autres questions

Quelle est ta routine la veille et le jour d’un semi-marathon ? As-tu des habitudes spécifiques ? Elle peut varier, mais j’ai une « routine » d’avant course. La veille, je fais un « shake-out run » de 20 à 30 minutes le matin, c’est à dire un petit footing tranquille. Je mange plutôt léger au déjeuner, et des pâtes (ou des sushi) le soir. Dans la journée, je bois beaucoup d’eau. Le matin, je me réveille, je prends une petite douche, je me coiffe, puis je prépare mes affaires. Je petit-déjeuner 3 heures avant le départ, pour avoir le temps de digérer. Souvent des tartines et un thé. Et je remange une banane environ 45 minutes avant. Passage aux toilettes, footing d’échauffement (10 minutes dans l’idéal pour un semi, 15 pour 10KM), quelques gammes, et direction le sas.

En combien de temps avais-tu fais ton premier semi-marathon ? Tu t’étais entrainée ? Ma première course a été les 20KM de Paris en octobre 2014. Je courais depuis trois mois, à raison de deux ou trois fois par semaine, sans plan d’entrainement. J’ai terminé en 1h50 (cela aurait fait 1h55’30 sur un semi).

Quel est ton historique de temps sur semi-marathon ? J’ai fait mon premier vrai semi-marathon en mars 2016. J’avais déjà couru 2 fois les 20KM de Paris : 1H50 en 2014, et 1h45 en 2015, mais pas de semi-marathon. Semi de Paris 2016 : 1h39, Semi de Nantes 2016 : 1h37, semi de Paris 2017 : 1h35, semi de Boulogne 2017 : 1h34’35. Ensuite, je n’ai pas fait de RP après, puisque j’ai été blessée, puis j’ai préparé un 10KM. J’ai couru les 20KM de Paris 2018, en terminant en 1h29. Et s’en ai suivi le marathon de New-York. Ensuite, j’ai été blessée de novembre 2018 à février 2019. En avril, j’ai couru le semi de Prague pour faire le point : 1h37, pas si mal. J’ai abandonné le semi de Caen en juin car j’ai à nouveau eu mal au genou. Et j’ai commencé ma prépa pour le marathon de Berlin en juillet. S’en suit donc le semi de Lille 2019 : 1h28’30, soit 6 minutes de moins que mon dernier temps officiel sur la distance.

Est-ce que tu es parti directement sur un rythme plus soutenu que ton objectif ? Oui, mais comme pour chaque course : je pars vite sur le premier kilomètre pour sortir de la foule qui n’est pas forcement dans le bon sas. Et après, en général, je ralentis pour être à mon allure. Sauf que cette fois, mes jambes n’ont pas voulu ralentir, et je me sentais bien à ce rythme rapide.

Des moments où tu as ralentis ? Ou tu étais à fond sur les 21KM ? Oui, j’ai ralenti au KM15, puis ensuite sur les KM17 et 18, qui ont été les plus durs pour moi. Sinon, j’ai été très régulière.

Est-ce que tu t’es mise dans le rouge pendant la course ? Non, je ne pense pas avoir été « dans le rouge » pendant la course. C’est ce que j’aime dans la gestion du semi-marathon, on joue avec la limite sans passer dans la zone rouge (au risque d’exploser). Forcement, la fin a été plus difficile que le reste, mais c’était plutôt au niveau musculaire, et non pas au niveau cardio.

Tu courrais sans musique, pour rester concentrée ? Ou juste comme ça ? Je cours toujours sans musique sur course officielle, et ce pour plusieurs raisons : profiter de l’ambiance, ne pas m’embêter avec des écouteurs, ne pas prendre mon téléphone, et rester concentrer sur le rythme de ma respiration.

Pas de manchon de compression sur ce semi ? Non, cela fait trois ou quatre semi-marathon que je n’en mets plus. Je n’en ai pas ressenti le besoin.

Après ta blessure, as-tu eu des doutes sur tes capacités à revenir dans le game ? Non. Enfin j’ai surtout eu peur de ne jamais sortir de la blessure, mais je savais que une fois guérie correctement, je reviendrais un jour ou l’autre « dans le game ». Je ne m’imaginais pas un tel retour, ça c’est sûr. Mais je sais que la course à pied est un sport ingrat, et en même temps très scolaire. Tu arrêtes et tu perds très vite. Mais si tu recommences et que tu t’entraines sérieusement, en y mettant les moyens, tu finis forcement un jour ou l’autre à progresser. C’est long, mais ça paye.

As-tu profité de ta course comme tu le voulais ? Fière de toi ? OUI et OUI ! Difficile de ne pas être fière de moi avec un chrono pareil.

Comments

  1. Marion

    Toujours un plaisir de lire tes compte-rendus de course (et plus globalement tes articles !)
    On imagine vraiment l’euphorie dans laquelle tu as pu être en arrivant et en constatant le chrono.
    Encore félicitations et bonne fin de prépa !

    1. Post
      Author
  2. Audrey

    Bonjour Mathilde
    Un grand bravo pour cette course et merci pour le compte-rendu, c’est chouette d’avoir ton ressenti.
    Je suis persuadée que le renforcement musculaire y est pour beaucoup.
    Je te souhaite une belle fin de prepa pour le Marathon.
    Bises
    Audrey

    1. Post
      Author
      Mathildedrg

      Hello Audrey,
      Merci beaucoup pour ton commentaire. Oui, le renforcement spécifique contribue forcement un peu, comme tout le reste de la prépa, l’hygiène de vie etc.
      Merci beaucoup !
      Mathilde

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