J-5 avant le marathon de Paris ! Même si je ne suis pas une référence en terme de marathon, je voulais partager rapidement avec vous quelques conseils « de base » avant dimanche. Ils s’appliquent à tous, pour un marathon et même pour d’autres courses. Rien de fou, mais quelques piqures de rappel qui peuvent toujours servir. Bonne lecture !
Avant
- Buvez beaucoup d’eau cette semaine.
- Evitez de trop piétiner au salon du running vendredi et samedi.
- Faites une grosse nuit vendredi, car vous ne dormirez pas bien le samedi soir.
- Prenez votre samedi pour vous reposerPetit-déjeunez comme d’habitude mais 4h avant le départ, quitte à vous recoucher après.
- Préparez vos affaires la veille pour ne pas paniquer le jour J.
- Choisissez des vêtements que vous connaissez et que vous avez déjà testé en sorties longues.
- Ne vous couvrez pas trop. Pensez toujours à ajouter 10 degrés à la température prévue, c’est le ressenti lorsque l’on court.
- Pensez à prendre une casquette si jamais il fait chaud pour garder la tête au frais.
- Evitez le legging si il pleut, car il sera plus lourd une fois mouillé.
- Mettez de la crème anti frottement partout : sur les pieds, entre les cuisses, sous les bras, sous la brassière. Messieurs, pensez aux cache-tétons.
- Coupez-vous les ongles de pieds pour éviter les coupures.
- Donnez rendez-vous aux copains, à la famille à des points clefs du parcours pour vous donner du courage.
Pendant
- Fixez-vous une allure cible (plutôt qu’un chrono si c’est le premier marathon) confortable et essayez d’être super régulier pour mettre son corps en « pilote automatique ».
- Evitez de suivre le copain, la copine qui court aussi le marathon : vous n’avez sûrement pas exactement le même rythme et ça risque de poser problème, que vous soyez plus lent ou plus rapide.
- Buvez quelques gorgées à tous les ravitos, pensez aussi à vous mouiller la tête, la nuque et les jambes si il fait chaud. Attention cependant à l’eau trop froide qui peut donner mal au ventre.
- Prenez les ravitos testés à l’entraînement pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
- Anticipez et prenez le premier à partir du 10-12ème KM pour commencer à faire des réserves.
- Ne paniquez pas si le mur vous tombe dessus (généralement entre 25 et 35km), c’est normal. Relativisez, et attendez que ça passe. Le corps va trouver son second souffle et votre mental, les copains ou l’adrénaline vous emmèneront jusqu’à la ligne d’arrivée.
- Divisez les 42KM en plusieurs blocs pour passer des étapes, comme 6×7 par exemple (merci Dio pour ce conseil).
- Prenez tous les encouragements du public pour vous, cela vous donnera du courage.
- Souriez même si c’est dur : cela envoie un signal positif à votre corps.
- Pensez à votre prépa, aux sacrifices, à tout ce que vous avez accompli les mois précédents. C’était ça, le plus dur : le marathon, c’est juste l’accomplissement de tous vos entrainements.
Et surtout, surtout, courez le pour vous ! Vous n’avez rien à prouver à personne, c’est votre défi, votre course, votre votre victoire. C’est déjà très courageux de s’aligner sur le départ, d’être allé au bout de la prépa, et de peut-être se fixer un objectif de temps. Alors passer la ligne d’arrivée, c’est la cerise sur le gateau. On en sait jamais ce qu’il peut se passer, même si on est super préparé, même si on à tout fait comme il fallait. Le marathon, ce n’est pas comme un semi, c’est la surprise à chaque fois. On met toutes les chances de son côté, et on croise les doigts. Parfois, ça fonctionne, parfois non, ce n’est pas grave, c’est le jeu. Quand ça ne marche pas, il faut relativiser, se dire que c’est la loi du sport, que tout ce qu’on a fait, c’est déjà génial, et que ce sera pour la prochaine fois. Et quand ça marche, la victoire est d’autant plus belle. Alors juste un mot : profitez de chaque kilomètre, cette expérience ne peut vous apporter que du positif.
Et après ?
Ça y est, vous êtes marathonienne et marathonien ! Bravo bravo ! Profitez, hydratez-vous, fêtez bien cela avec vos proches et surtout reposez vous, au moins 10-15 jours après la course. Savourez votre victoire.
En cas de douleurs ?
C’est normal d’avoir mal, c’est un effort extraordinaire que vous êtes en train d’accomplir. Mais tout dépend de la douleur. Si celle-ci s’intensifie trop, que vous sentez qu’elle n’est pas normal, qu’elle vous empêche vraiment de courir, alors analysez la situation, et choisissez ou non d’aller jusqu’au bout. Il n’y a que vous pour faire ce choix, en fonction de ce que vous avez mis derrière ce marathon. Le marathon laisse des séquelles, à vous de voir celles que vous êtes prêt à avoir pour la médaille. C’est un choix très personnel.
C’était un article vraiment express, pour répondre à pas mal de petites questions que je reçois, et qu’il est normal de se poser avant le grand jour.
On se voit dimanche ! A très vite.
Mathilde