Septembre 2015 : je cours depuis un peu plus d’un an déjà, et je suis plutôt à l’aise. J’ai déjà fait 2 fois les 20km de Paris, j’ai couru 22km à la Wings For Life… J’adore courir. L’idée commence à germer : et si je m’inscrivais à un marathon. Avec mon amoureux de l’époque, on se dit : en 2016, on fait un marathon ensemble ! Ça devait être celui de Milan, puis finalement on a réfléchit à celui de Paris.
Mais à chaque fois que j’ai voulu acheter mon dossard, j’ai hésité. Toutes les excuses étaient bonnes. « 100€, c’était un peu cher dans mon budget d’étudiante à l’étranger ». « Je suis blessée et je ne sais pas quand je vais pouvoir m’entraîner à nouveau ». « Certaines personnes conseillent de courir 2 ans avant de faire un Marathon, de se tester sur des distances plus courtes, sur la vitesse ». Honnêtement, je crois que j’allais tous les jours sur le site du Marathon de Paris haha.
Puis, à force d’hésiter, il n’y a plus eu de place ! J’ai un peu mis l’idée de côté, et je me suis dis que 2016 serait l’année des courses officielles, avec des semi-marathons en priorité. Etre à l’aise sur cette distance, faire de beaux chronos ! Je n’ai jamais regretté ce choix : je pense que si j’ai hésité si longtemps, c’est que je n’étais pas prête à sauter le pas. Même si quelques semaines avant le Marathon de Paris 2016, j’ai suivi avec envie la prépa de tous ceux qui se lançaient dans l’aventure. J’ai hésité à racheter un dossard 4 semaines avant la course… Mais je me suis dit que j’avais envie d’arriver à mon premier Marathon bien préparée.
Le jour J, le 3 avril 2016, je l’ai vécu au rythme de la course ! J’avais beaucoup d’amis qui courraient ! Je voulais apporter un peu de soutien. Il y avait surtout mon amie Marie, que je devais accompagner sur la fin du parcours. Avec Alexia, on s’est levé à 7h, et on était à Hôtel de Ville, Km 3, juste avant le départ. On a vu passer les handisports, les élites, et les coureurs ! C’était tellement top. Le temps était magnifique. On est ensuite allé se poster au Km 28, point de rendez-vous avec Marie. Alexia attendait son amie Justine. En les attendant, on a encouragé les futurs marathoniens. Les inconnus, et tous ceux qu’on connaissait. J’avais des papillons dans le ventre.
Marie est arrivée, en pleine forme. Je me suis calée sur son rythme et c’était parti pour les 14 derniers kilomètres. Ça faisait 6 mois qu’on ne s’était pas vu, Marie commence à papoter. Je lui dis de s’économiser haha. J’étais impressionnée par sa forme et sa vitesse. 5’15-5’20 au kilomètre, tranquillement. J’ai compris qu’au KM 33, elle commençait à fatiguer, mais sans ralentir. Les spectateurs sont juste géniaux ! Ils encouragent tout le monde, l’ambiance sur le parcours est dingue ! Je ne cesse d’encourager Marie, en lui disant qu’elle est la meilleure, que c’est génial ce qu’elle est en train de faire, qu’il ne reste que 5km, que 4… Elle n’a jamais râlé, malgré la chaleur. Niveau ravitaillement, c’était eau, banane, et pâte de fruits tous les 5km. Une vraie championne. Rien que de l’écrire, je suis émue ! Je l’ai soutenue jusqu’à 41eme kilomètre, moment où la sécurité sort tous ceux qui n’ont pas de dossard. Mon job s’arrêtait la ! Je savais qu’elle retrouverai son amoureux après l’arrivée ! Elle a fini en 3h36 pour un objectif de 3h45, une championne je vous dis !
Breeef, tout ça pour dire qu’à ce moment là, je savais que je voulais faire le Marathon de Paris 2017 ! Je voulais faire partie de cette merveilleuse énergie qui circule dans Paris. Et coup de chance, j’ai gagné mon dossard le lendemain grâce au jeu du Marathon connecté sur Twitter. Je suis donc inscrite au Marathon depuis le 4 avril 2016 haha ! Ça fait donc presque 8 mois que j’ai la date du 9 avril 2017 en tête ! Et je commence à réaliser tout doucement que c’est dans moins de 4 mois !

Pourquoi je sais que je suis prête ?
Parce que j’ai couru plus de 15 courses en 2016, dont 4 semi-marathons, un 20km de Paris, 23,5 km lors de la Wings For Life, 2 15km, Paris-Versailles, 4 10km, et une sortie de 24km pour mes 24 ans. J’ai réalisé mes objectifs de chrono, je me suis amusée sur ces distances. Je sais que je les maîtrise, et que je peux passer à l’étape supérieure ! Mais chacun se sent prêt quand il le sent finalement, c’est un choix personnel.
Pourquoi le Schneider Electric Marathon de Paris ?
Parce que c’est la où je serai le plus soutenue. C’est ma ville, là où je vis. Et que j’ai préféré choisir le confort d’être sur un terrain connu. Pas de chamboulement le jour de la course. Le parcours, je le connais plus ou moins, c’est un mélange des 20km de Paris, et du Fitbit Semi-marathon de Paris. Ma famille et mes amis seront là pour me soutenir (vous aussi? ). Je sais aussi que la course est organisée par A.S.O, et que leur organisation (avant course, dossards, sas, ravitaillements etc) est irréprochable. Et puis, courir 42 km dans la plus belle ville du monde, ça vaut le coup non ?
Quel objectif & quel SAS de départ :
Mon premier objectif, c’est de le terminer en moins de 4 heures. Mais si je suis honnête avec vous, je vous avoue que j’aimerai le finir en moins de 3h45. Ce qui est théoriquement possible, si on se base sur mon temps au semi-marathon. On verra comment se passe la prepa. On ne peut jamais prévoir ce qui se passe pendant 42km. Ça passe ou ça casse haha !
J’ai choisi de partir en SAS 3h30, pour la raison suivante : garder le moral jusqu’au voit grâce à l’énergie des premiers SAS. Lorsque j’ai couru avec Marie, qui est partie en SAS 3h15, très peu de gens marchaient sur les derniers kilomètres. Alors que l’on m’a dit que ceux qui sont partis après on souffert moralement des gens qui marchent, qui abandonnent, qui sont assis par terre, des ambulances haha (#ambiance). Bref, je préfère être dans une bonne énergie même si je me fais doubler ! Après, certains seront plus motivés à doubler les autres. Donc ici encore c’est un choix personnel.
Ce qui me fait le plus peur ?
De me blesser pensant la prepa. Je sais que je suis sujette au syndrome de l’essuie-glace et aux périostites. Je vais donc m’écouter et faire attention. Refaire mes semelles orthopédiques, et choisir avec soin mes chaussures. Puis aller régulièrement chez le kiné ! Et penser à beaucoup m’étirer haha ! Et dormir un peu plus.. oui, ça fait beaucoup de précautions… mais je vais essayer de m’y tenir !
Le mot de la fin : la mauvaise raison de faire son premier marathon ?
Pour faire comme tout le monde. Suivre la « mode » qui consiste au toujours plus. Si vous ne vous sentez pas vraiment prêt(e), prendre un dossard pour faire comme « tout le monde » sur Instagram ou Facebook, ce n’est pas une bonne idée. J’ai failli faire ça l’année dernière (addict aux réseaux sociaux, coucou c’est moi) et je suis très contente de ne pas l’avoir fait ! Il faut que l’envie vienne vraiment de vous.
Voilà la fin de ce premier long article sur un de mes plus gros objectif de 2017. Et ce n’est que le début haha ! Dans le prochain article, je vous parlerai de plan de préparation que j’ai choisi, et comment je compte le mettre en place, et puis il y aura aussi surement un article point chaussures, ravitaillement etc… Bref, on est parti pour une longue série ! Il faut aussi que je vous parle du semi-marathon, que je connais bien, mais ça, c’est une autre histoire.
Retrouvez toutes les infos sur le Schneider Electric Marathon de Paris ici !
Je vous fais des bisous.
À très vite, Mathilde
Comments
J’adore ton article! L’envie que tu y transmet est carrément présente et je souhaite que tu y arrives et tu y arriveras ! Dit moi je me suis inscrite à mon premier semi marathon celui de fit bit semi Paris. Est ce que tu pourrais faire un article sur faire un premier semi marathon ? Ps : continues comme ça tes la meilleure !
Coucou !
Je découvre ton blog et je le trouve hyper cool 🙂
Continue comme ça 😉
Et cet article me « rassurer » sur mes dernières intentions: se mettre des objectifs trop rapidement, sans « s’écouter ». Comme tu le dis, il faut faire étape par étape jusqu’à être prêt(e) physi- &psychologi-quement, et pour de bonnes raisons !!!
Bisous bisous
Bel objectif mathilde ! Hâte de te suivre dans cette aventure ! 😊
Courage 💪💪
Coucou Mathilde,
Tu as eu raison d’attendre d’être vraiment prête et de ne pas prendre ton dossard pour « faire comme tout le monde »
Perso j’avais fait seulement 1 semi marathon avant de prendre mon dossard pour le marathon de Toulouse mais je me sentais prête, chacun son moment 🙂
Bon courage pour Paris 2017, je suis sûre que tu vas gérer !