Hello !
Je vous retrouve sur le blog pour cet article que vous êtes, je crois, nombreux à attendre : le compte-rendu de mon marathon, la semaine précédente comprise, ainsi que l’organisation avec Thomas Cook Marathon.
Avant de me lancer dans cet article, je vous invite à (re)lire mes trois articles précédents sur le sujet. Le premier, Il parait qu’on court le Marathon de New-York. J-70, dans lequel j’explique la genèse du projet et la façon dont j’envisage cette prépa. Le deuxième, New-York City Marathon 2018, déjà 5 semaines de prépa, dans lequel je vous raconte les 5 premières semaines de prépa bien en détail. Et le troisième, New-York City Marathon 2018 : J-7 , où je vous raconte les 5 dernières semaines, mes impressions après cette longue prépa. Dans tous les articles, je réponds aussi à beaucoup des questions que vous m’avez posé, sous forme de FAQ, à la fin de l’article.
Voici donc le dernier chapitre de cette série ! La semaine à New-York et le fameux TCS New-York City Marathon. C’est parti !
L’article est plutôt long, puisque j’ai décidé de tout regrouper ici. N’hésitez pas à aller directement aux paragraphes qui vous intéressent, et à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé, ou simplement pour faire coucou. C’est assez long à écrire, et c’est toujours agréable d’avoir vos retours <3.
Inscription & organisation
Commençons par le commencement. Le TCS NYC Marathon, comme ceux de Berlin, Londres, Chicago, Tokyo et Boston, fait parti des 6 marathons « majors », auxquels on ne peut pas s’inscrire « comme ça », contrairement au Schneider Electric Marathon de Paris par exemple. Pour s’y inscrire, il y a donc 4 possibilités.
- La plus simple mais la moins sûre : s’inscrire au tirage au sort. Vous vous inscrivez à la loterie du marathon, et vous laissez la chance décider si vous avez le droit d’acheter votre dossard. Si vous êtes chanceux, vous êtes tirés au sort, et donc avez le droit de payer votre dossard 460€. Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes, mais à guetter sur le site du marathon > https://www.itwillmoveyou.nyc/.
- La plus caritative mais la plus dure : s’inscrire dans la « Team For Kids ». Vous vous engagez à récolter 2620$ avant le marathon pour avoir votre dossard. Les infos ici > https://runwithtfk.org/Events/Details/128
- La plus facile mais la plus selective : vous avez les temps qualificatifs pour acheter directement votre dossard (toujours dans les 460€). Ils sont assez exigeants pour les coureurs amateurs. Par exemple, pour une femme de 18-34 ans, il faut pouvoir justifier d’un temps de moins de 1H32 sur semi ou moins de 3H13 sur marathon. C’est pour dire. Vous retrouverez tous les standards par age et par genre ici > https://www.tcsnycmarathon.org/plan-your-race/run-in-2018/2018-time-qualifying-standards
- La plus sécurisante mais la plus chère : passer par une agence de voyage. Pas mal d’agences proposent des packages dossard + vol + hôtel pour le TCS NYC Marathon. Ici, pas de stress, on s’occupe de tout pour vous. Mais attention, cela coûte forcement un peu plus cher que si vous faisiez tout tout seul. Comptez ici dans les 2500€ minimum par personne pour un séjour de 4 jours, vol, hôtel et dossard compris. Le reste est à votre charge.
Peu importe l’option que vous choisissez, ajoutez à cela la vie à New-York, qui est assez chère. Au minimum, je conseille de compter dans les 100€ par personne par jour pour passer un séjour agréable, s’offrir quelques musées, et faire un peu de shopping.
Comme nous partions en famille, nous avons opté pour la dernière option. Nous sommes partis avec l’agence Thomas Cook Marathon. Les pré-inscriptions se font dès le mois de novembre de l’année précédente (un an avant en gros), seulement pour les personnes souhaitant courir le marathon. Nous avons donc envoyé notre demande avec ma maman en novembre 2017, en payant un acompte de 180€ chacune. Puis, en janvier, nous avons reçu la brochure et les grilles tarifaires des différents hôtels et options Thomas Cook Marathon. C’est là que vous confirmez votre inscription en ajoutant ou non vos accompagnants. Ils payeront le même prix que vous, sauf le dossard, évidement.
Pour vous donner une idée des prix, l’option la moins chère, c’est à dire pour 4 nuits, dans l’hôtel le moins cher (***), dans une chambre de 4 personnes coûtait cette année 1590€ (avion + hôtel avec petit déjeuner), à quoi il faut ajouter le dossard (460€) et les taxes d’aéroport (370€ cette année). En passant par Thomas Cook Marathon, vous avez également le transport aéroport <-> hôtel + hôtel -> lieu du départ du marathon. L’option la plus chère, dans l’hôtel le plus haut de gamme, en restant 6 nuits sur place coûte 2630€ par personne + taxes aéroport + dossard.
Comme il s’agissait d’un voyage de famille, notre budget n’était pas le même que si j’étais partie seule et que j’avais du financer seule ce voyage. C’est donc pourquoi nous avons eu un séjour très confortable. Pour des contraintes professionnelles, nous avons décidé de partir 6 jours, du mardi matin au lundi soir. Plus de jours avant le marathon que après donc. A choisir, je pense que le mieux est d’arriver le mercredi ou jeudi matin, et repartir le mardi soir ou mercredi matin.
Thomas Cook Marathon propose des activités et des visites en extra. Nous n’avons rien pris, à part le City Pass qui donne accès à plusieurs musées pour 90€. Intéressant si vous voulez faire les incontournables lors de votre séjour, car les musées coûtent cher.
La semaine avant
Nous sommes donc partis de Paris le mardi matin, pour arriver à New-York le mardi à 14h. Merci le décalage horaire. A l’arrivée, l’équipe TCM nous attendait, nous et les autres participants, avec un bus pour nous déposer directement dans nos hôtels respectifs.
New-York
Je ne vais pas rentrer dans les détails de notre semaine, puisque sinon cet article serait trop long. Je n’ai pas non plus de « bon plan » ou « bonne adresse » à partager, puisque, comme je vous le disais, nous étions sur un rythme familial. Personnellement, c’était ma quatrième fois à New-York, et comme à chaque fois, j’étais super contente d’y revenir.
D’après moi, tous voyages confondus, voici ce qu’il faut essayer de faire dans cette ville qui ne dort jamais :
- les incontournables musées, comme le MET, le MOMA, la Frick Collection, le Musée d’Histoire Naturelle, le Guggenheim.
- les expériences, comme une balade ou un footing dans Central Park, se balader sur la 5ème avenue, monter en haut de l’Empire State Building, aller se balader dans Brooklyn, allez voir un match de basket, se balader dans Soho et Chelsea, ou encore le long de la High Line, allez voir un Gospel à Harlem, voir une comédie musicale à Broadway (places jusqu’à moins 60% en vente pour le jour même à Time Square), aller à Time Square la nuit, traverser le Brooklyn Bridge….
Les idées ne manquent pas. Et évidement, vous ne pourrez pas tout faire lors de votre séjour. Pour vous déplacer, le métro est très pratique. Nous avons eu la chance de nous déplacer en taxi la quasi totalité du séjour, ce qui explique pourquoi nous ne nous sommes pas trop fatigués en visitant.
Jet lag
Vous êtes nombreux à m’avoir demandé si je n’avais pas souffert du jet-lag. Absolument pas, puisque nous sommes arrivés le mardi. Nous avons tout de suite adopté le rythme, en nous couchant tôt le mardi soir, et donc dès le mercredi, nous étions bien en forme. Je pense que c’est l’un des avantages d’arriver un peu avant le marathon.
Derniers entraînements
L’avantage de New-York, c’est que c’est vraiment sympa pour courir. Parfait donc pour vos derniers entraînements. Personnellement, j’en avais 3 à faire la dernière semaine. 50 minutes de footing le mardi, 5×1000 allure marathon le mercredi, et un dernier footing de 40 minutes le vendredi. J’ai fait le premier le mardi, en arrivant à l’hôtel sur tapis à la salle de sport, et les deux autres dans Central Park. C’était vraiment parfait pour me mettre dans l’ambiance du marathon : il y avait tellement de gens qui couraient, et la ligne d’arrivée était en train d’être montée. J’avais des étoiles dans les yeux.
Alimentation
Le petit bémol d’arriver quelques jours avant le marathon, c’est qu’il faut du coup éviter de trop mal manger. Après, chacun gère sa prépa comme il veut, et libre à vous de vous faire plaisir chez Shake Shack la veille du marathon. De notre côté, nous avons été plus que raisonnable : pas de gras, pas d’alcool, pas de sucre. Je crois que je n’ai jamais aussi bien mangé de toute ma prépa… J’avais trop peur d’avoir des problèmes d’estomac pendant la course. J’ai donc mangé très équilibré, avec des féculents, un peu de protéines, des fruits et des légumes verts jusqu’au jeudi soir. A partir du vendredi, je suis passée sur une alimentation pates-protéines majoritairement. Quelques épinards vendredi soir pour aider le système digestif, mais plus aucun légume ou fruit à partir du samedi matin.
Retrait du dossard
Le village du TCS NY Marathon ouvre le jeudi matin, et reste ouvert jusqu’au samedi soir. Il faut absolument y passer pour aller retirer son dossard en personne. Nous y sommes allées le vendredi après-midi, pour éviter la cohue du samedi. Je m’attendais à beaucoup d’attente, mais pas du tout. C’est très rapide et très fluide. Le retrait du dossard se fait en même pas 10 minutes, sans attente. J’ai réussi à changer mon sas de départ, pour partir dans la vague 1 de 9h50 – moins de 3h30, versus celle de 10h40 – moins de 4h, en montrant mes justificatifs de temps sur semi-marathon. J’avais peur de perdre trop d’énergie en devant doubler du monde si je restais dans ma vague initiale. Les bénévoles sur place sont adorables, très très serviables et très encourageants. Cela donne vraiment le sourire. Une fois le dossard et le T-Shirt récupérés, vous passez par l’immense stand New Balance x TCS NY Marathon. New Balance est le sponsor officiel, et vous propose toute sa gamme running co brandée Marathon de NY. Difficile de ne pas craquer pour quelques souvenirs. Vient ensuite le reste du village, que je trouve bien moins impressionnant que le Salon du Running du Marathon de Paris. Moins envie de dépenser ses sous du coup. Mais vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin si vous avez oublié quelque chose avant de partir : gels, crème anti frottements, etc…
Le TCS NYC Marathon
La veille
Samedi, c’est déjà J-1. Après 11 semaines de prépa, on y est presque. Et le stress commence à monter. C’est facile à reconnaître pour moi, c’est quand je commence à devenir un peu désagréable. Le vendredi soir, je me suis couchée tôt, car c’est surtout la nuit de l’avant-veille qui compte. Samedi matin, je prends le même petit-déjeuner que je vais prendre dimanche, les oeufs en moins : ça donne 2 tartines de pain de mie complet avec du miel et du beurre, et un thé vert. Ma classique d’avant course. Le matin, nous sommes allés visiter le Moma. Visiter serait un grand mot, car j’ai fait quelques salles, puis je suis ensuite allée m’assoir pour ne pas trop me fatiguer les jambes. J’avais déjà commencé à économiser mes pas le vendredi. Un déjeuner pas très excitant : pates à l’huile d’olive et poulet vapeur. Après une dernière courte balade sur la 5ème avenue et faire les dernières emplettes, c’est retour à l’hôtel vers 15H. Au programme : rien. Regarder un film les jambes en l’air, préparer mes affaires pour le lendemain, commencer à stresser, faire une micro sieste. Diner prévu à 20H, dans un restaurant italien juste à coté de l’hôtel. Pour moi, repas classique d’avant course : pates à la bolognaise, et beaucoup d’eau. 22h30, les dents et au lit, le réveil est programmé à 4h15 le lendemain. Heureusement pour nous, NY change d’heure cette nuit là, et on gagne une heure de sommeil. Je suis assez stressée au moment de m’endormir, surtout par la logistique du lendemain matin. Stressée mais aussi très impatiente d’en découdre avec ce marathon mythique. New-York quand même !
Le matin
4h20, le réveil sonne ! Une douche, un peu d’eau froide sur les jambes, de la crème anti-frotements aux endroits stratégiques, ma tenue, et je suis prête ! J’ai rendez-vous avec ma maman à 4h50 dans le hall pour prendre le petit-déjeuner. Les cars Thomas Cook partent entre 5h30 et 6h pour nous emmener au départ du marathon. Il faut compter entre une heure et demi et deux heures de trajet. Petit-déjeuner sans prise de risque pour moi : la même chose que d’habitude, en un peu plus copieux pour tenir jusqu’au départ. 3 tartines beurre miel, 1 oeuf au plat. Et j’emporte des abricots secs avec moi, à manger 30 minutes avant le départ.
6h, nous sommes dans le car, direction Staten Island. Si vous pensez pouvoir dormir, oubliez, car le reste du groupe est assez bruyant. La circulation est très encombrée, les cars et voitures sont à touche – touche. J’ai assez mal vécu ces deux heures de car, entre le brouhaha, le car qui avance par petits à-coups, et l’air chaud / conditionné excessif, ce n’est pas ma tasse de thé. Et je n’avais pas spécialement envie de sociabiliser avec les gens autour de moi. Ma maman était dans le même état d’esprit que moi.
Une fois arrivée à Staten Island, c’est le soulagement. Je respire. Il faut beau, frais mais pas trop froid. Les gens sont hyper accueillants. Il y a un peu de queue pour entre dans les zones de départ, mais ça avance vite. Tout le monde est bien couvert pour ne pas avoir froid. J’avais personnellement un jogging, mon débardeur de course, un t-shirt, une polaire, un sweat, une écharpe, des gants, et un bonnet. J’avais prévu une couverture de survie au cas où, mais je n’en ai pas eu besoin. Il est à peu près 8h20 quand on arrive sur place. Les portes de mon sas ferment à 9h25, je n’ai donc pas tant de temps à attendre que ça. Celui de ma maman ferme vers 10h30, cela va être un peu plus long pour elle.

La zone de départ est répartie en trois couleurs : orange, vert et bleu. Il y a donc trois départ simultanés, un dans chaque couleur. Il y a quatre vagues de départ (1, 2, 3 et 4), avec chacune six sas (a, b, c, d, e, f). Je faisais partie de la zone bleue, avec un départ en vague 1, sas c. Un peu compliqué à comprendre au début, mais tout est très bien indiqué, et de nombreux bénévoles sont présents sur place pour vous aider. Vous n’êtes pas obligés d’aller tout de suite dans votre zone de départ, si vous voulez rester avec des amis avant. Personnellement, je suis partie assez vite de mon coté, afin de repérer les lieux. Comme c’est souvent source de stress d’avant course : je vous rassure, il y a des toilettes partout PARTOUT et en grand nombre, jusqu’au départ. Par sécurité, je me suis arrêtée dans presque tous ceux que j’ai croisé, en ayant peur de ne pas en trouver après. 9h30, je suis dans mon sas, le C de la vague 1 de la zone bleue. Je mange mes abricots secs et j’enlève au fur et à mesure mes couches de vêtements, que je laisse dans des bacs prévus à cet effet. Il y a beaucoup de place dans le sas, c’est très agréable. Cela change des sas parisiens dans lesquels on est serré comme des sardines.
9h40, on avance jusqu’à la ligne de départ, face au pont du Verrazano. C’est impressionnant. Le ciel est bleu, et il fait déjà très bon au soleil. L’ambiance est électrique, mais sans être oppressante ou stressante. On a juste envie d’y être. Après un discours du président des New York Road Runners, suivi de l’hymne national américaine, le départ est donné sur Franck Sinatra. C’est parti !
La course
KM1-10
On y est. Je ne réalise pas trop. J’ai un plan de course assez clair, sans trop d’objectif. Je souhaite tenir une allure au plus proche des 4’45min/km, mais sans jamais me mettre dans le rouge. Je suis prévenue, il s’agit d’un marathon très difficile. Un des plus difficile d’ailleurs. Les coureurs pro mettent en général entre 3 et 4 minutes de plus que leur meilleur temps, et cela peut être jusqu’à 10 minutes de plus pour un coureur amateur. Le parcours est complexe, avec des ponts et donc des petites côtes sympa, et beaucoup de faux plats montants, pour très peu de descentes. Et cela commence dès le départ, avec l’ascension du pont du Verrazano : faux plat montant / côte sur environ 1,5KM. Je le savais, et j’y suis donc allée aux sensations, sans me préoccuper de l’allure. Je rattraperai sur la descente. Le pont dure environ 3KM je dirais. On arrive dans Brooklyn. C’est plat, et l’ambiance est déjà folle. Des spectateurs supporters partout ! J’essaie de me caller sur mon allure cible, mais difficile de ne pas se laisser emporter par l’adrénaline. Je tourne plus en 4’40 que 4’45, sans d’effort. Je ne vois pas passer les kilomètres. Je cours avec une petite bouteille d’eau à la main, pour ne pas m’embêter avec les ravitaillements au début. Il y a des ravitaillements en eau tous les miles (1,6KM) à partir du Mile 3 (5KM). Ma bouteille me permet de boire une petite gorgée quand j’en ai envie. Je passe le KM10 en 47’41.
KM11-21
La magie de New-York est bien là. J’ai les yeux qui brillent, le sourire au lèvre. Je me dis que si ça se passe comme ça pendant toute la course, c’est vraiment le rêve. Je fais attention à contrôler mon allure pour ne pas me brûler. Je prends mon premier gel au KM12, comme prévu. Une légère douleur au psoas gauche apparaît au KM16, mais je ne m’alarme pas : il n’y pas de raison d’avoir mal ici au bout de 16KM. Je suis contente de passer le semi, en 1H42. J’ai un peu calmé le jeu et je suis plutôt régulière, et je me sens bien. Je prends mon deuxième gel, et je me dis que je suis déjà dans une meilleure forme que pendant le marathon de Paris 2017. Je sais par contre que le plus dur est devant moi.

KM 22-30
La douleur du psoas est descendue dans le genou. Rien de bien gênant, mais cela commence à m’inquiéter. Voila qu’un nouveau pont se présente, petit, mais avec une côte bien pentue. J’essaie de ne pas trop ralentir et je sers les dents. Le stress commence à monter. Et si je n’y arrivais pas. Je pensais que ce pont était celui qui nous emmène à Manhattan, mais loupé, c’est le suivant. Un peu moins de supporters, et très vite une nouvelle côte vers un nouveau pont, bien piquante celle-ci aussi, ce qui affecte grandement mon moral. On est au KM25, en plein milieu du pont de Queensboro. Il n’y a pas de supporter. J’ai un gros coup de mou, moralement surtout. Et si je n’y arrivais pas ? La douleur au genou gauche est partie, mais la voila qui arrive à droite. Je ralentis fortement au KM25 et 26, avant de retrouver un peu de mental et relancer jusqu’à la sortie du pont. On entend déjà les supporters qui nous y attendent, et j’ai la chance de voir mes soeurs et mon grand-père. Je suis émue, cela me donne le sourire, et je retrouve un peu le courage de continuer. KM28, la douleur s’installe au genou droit. J’essaie de ne pas l’écouter, mais elle est de plus en plus présente. J’essaie de me concentrer sur autre chose, mais difficile. Je me fixe comme objectif le KM30, et après on verra. Je me répète en boucle que ça va aller, pour m’en persuader. Je marche un peu au KM 29. Je passe l’arche du KM 30, je jette ma bouteille vide, et prends un verre d’eau. Je sais que la suite est compromise.

KM30-40
Je repars en courant, mais ça ne dure pas longtemps. Stoppée à nouveau par une douleur trop intense qui part du genou et remonte jusqu’à la fesse, je me mets à pleurer. Je ne sais pas quoi faire. Insister et prendre le risque de me blesser ? Abandonner ? Je me sens assez seule à ce moment-là, malgré cette foule du supporters. J’ai besoin d’aide. J’appelle Vincent et les copains, qui avaient organisé une raclette pour suivre mon marathon à distance, depuis Paris. C’est les copains qui décrochent d’abord, Vince est sorti acheter des pommes de terre. Je pleure, je dis que je ne sais pas quoi faire, que je ne peux plus courir, que j’ai trop mal. Ils m’encouragent, me dise de ne rien lâcher. ça ma fait du bien. Je repars en clopinant. Vincent me rappelle quelques minutes après. Les sanglots à nouveau, je marche. Je lui dis que je ne vais pas réussir à aller au bout, que j’ai peur de forcer. Il me dit de faire au mieux, que ça va aller. Que j’ai fait un super début de course, et qu’on verra bien comment ça se termine, mais ça doit se terminer. Je sais au fond de moi que je vais passer la ligne d’arrivée, d’une façon ou d’une autre. Je raccroche, en me disant qu’il n’y a plus qu’à. Je me moque bien du chrono, mon objectif est tout autre : passer l’arche du KM42,195. Je vois passer mon amie Caroline au KM33, que j’avais doublé en début de course. Cela me fait beaucoup de bien de voir une tête connue, et j’essaie de m’accrocher à elle, pour terminer ensemble. Mais j’ai trop mal, je ne peux pas la suivre. Je me résous alors à alterner marche et course, pour arriver le plus rapidement. J’essaie de profiter, de regarder les gens, les pancartes, les supporters. Je bois de l’eau à chaque miles. On arrive enfin à Harlem. Demi-tour, direction la 5ème avenue, et Central Park. Cela monte encore. J’essaie de raisonner en mile, pour que cela paraisse moins long. Je suis sure que c’est plus facile pour les Américains… A chaque mile passé, je me fixe pour objectif d’atteindre le suivant, toujours en marchant / courant. Plus que 4 miles, plus que 3 miles. Central Park, c’est beau, mais qu’est ce que ça monte ! Les supporters sont de plus en plus fou. Plus que 2 miles. Je passe l’arche des 40KM.

KM40-arrivée
Plus que 2 kilomètres. Impossible de marcher sur ces derniers kilomètres, les encouragements des supporters sont trop présents. On se fait porter par la foule. Je trottine tant bien que mal. Avant-dernier virage avant la ligne d’arrivée, et je vois mes sœurs et mon grand-père pour une deuxième fois. Alma court avec moi quelques mètres. Je prends tout le courage qu’elle me donne. La barrière des 4H me fait aussi tenir. Je peux le faire. Je passe le Mile 25 : il reste 1,2 Miles. Je sers les dents. Un panneau indique les derniers 800m. C’est deux tours de stade. Puis les 400. On voit l’arche. Puis les 200. Impossible d’accélérer, mais je suis déjà soulagée, j’arrive ! Et c’est l’arrivée ! ENFIN !
Je passe l’arche, je me dis que putain, je l’ai fait. Et au mental cette fois. Et toute seule ! Je suis ni contente ni mécontente. Je termine en 3H52’12. Je suis vidée d’énergie, un peu comme un zombie. Je n’ai pas pris mes gels après le semi, et je le sens. Je ne réalise pas trop.

Ensuite, il faut marcher pour avoir sa médaille, marcher pour avoir une couverture de survie et de l’eau, et un peu à manger, et marcher pour sortir de la zone et récupérer un super poncho. C’est long. Mais je récupère, et j’analyse. Je décide d’être contente et fière de moi. Non, ce n’est pas le sub 3h30 pour lequel je m’entraînais et que j’aurais bien aimé atteindre. Mais oui, c’est un RP pour moi, et un sub 4H. Oui, j’ai terminé avec deux genoux capricieux. Et OUI, j’y suis allée au mental. Alors OUI, c’est une victoire, car je n’en aurais jamais été capable il y a quelques mois. A Paris, en 2017, il m’a manqué du mental. Cette fois-ci, c’est mon corps qui a lâché. Peut-être qu’un jour, les deux seront présents et performants en même temps, mais aujourd’hui, je sais que mon mental est plus fort que le reste, et ça c’est ma victoire.
La blessure ? Et après ?
La moitié des questions que vous m’avez posé concerne ma potentielle blessure et comment j’allais faire pour me soigner. Je sais qu’il s’agit d’un TFL (ou syndrome de l’essuie-glace), sûrement à gauche. Je le connais, je l’ai déjà eu des deux côtés il y a deux ans, et en début d’année. C’est une plaie, mais j’ai déjà réussi à le faire partir plusieurs fois, j’ai donc bon espoir. Les causes sont différentes pour tout le monde, donc n’hésitez pas à consulter des professionnels de la santé et du sport : médecin du sport, kiné, ostéo, podologue… Chez moi, c’est principalement parce que mes fessiers sont moins puissants que mes quadriceps, et que du coup, la tension des entrainement et de l’effort s’accumule dans mon quadriceps, au lieu de se répartir équitablement dans le quadri et le fessier. La tension tire sur le tendon du genou. A cela s’ajoute une légère pronation (cheville qui part vers l’intérieur au moment où le pied touche le sol), et du coup ça tire dans l’autre sens. En gros, ça tire des deux cotés, et au bout d’un moment, ça s’inflame.
Dans un premier temps, je vais déjà me reposer et laisser mes jambes tranquille. J’ai rendez-vous la semaine prochaine chez les kinés qui me suivent depuis le début de l’année et qui me connaissent bien, pour faire le point et établir un plan d’action. Si c’est comme en mars après le semi de Paris, je sais que j’en ai pour quelques semaines sans course à pied, du renfo spécifique fessiers, et des étirements, avant de reprendre doucement, par séances de 10 minutes, puis 15, puis 20, etc. Ici, la patience va être importante, pour reprendre le plus vite possible. Objectif ? Etre en forme pour janvier !
Alors oui, c’est un peu rageant, car après 15 jours sans course, on commence à perdre son niveau. Je vais donc perdre une partie de ce que j’ai acquis ces derniers mois. Mais c’est le jeu ! J’ai de la chance que cela arrive en fin de saison pour moi. 2019 est une nouvelle année. Et comme je ne me suis pas encore fixée mon prochain défi, je n’ai pas de pression.
Mon avis sur Thomas Cook
Je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour vous donner mon avis dessus. Nous avons choisis Thomas Cook Marathon pour la partie logistique : avion, transports, hôtel, dossard. C’est tout ce qui nous intéressait. Nous n’avons pas pris par aux activités de groupe, aux expéditions, et nous ne sommes pas mélangés aux autres participants. Du coup, nous sommes satisfaits de la prestation, puisque tout s’est passé sans accro. Tout est bien organisé, et c’est agréable d’avoir cette formule clef en main. Notre hôtel (et les autres de l’agence) était juste à coté de Time Square, donc assez central pour la partie touristique, près de Central Park, et juste à coté de l’arrivée du marathon. C’était parfait pour cette première fois et ce séjour en famille.
Si c’était à refaire, et que j’avais la possibilité d’obtenir mon dossard par tirage au sort ou avec les temps qualificatifs, je pense que je m’organiserais autrement. Je partirais avec des amis, je chercherais un AirBnB ou un hôtel, vers des quartiers plus bas, autour de Chelsea, Tribeca, Soho, pour profiter de ces quartiers moins touristiques. Peut-être une prochaine fois.
Vos questions
Je terminerai cet article avec vos questions. Il y en a beaucoup auxquelles j’ai répondu directement dans l’article. J’organise aussi un petit InstaLive ce week-end, si jamais vous en avez d’autres. Vous pouvez également me les ici en commentaire.
Comment soigner un TFL ? En allant voir des professionnels de la santé et du sport : médecin du sport, kiné, ostéo, podologue… Il faut comprendre la cause de VOTRE blessure pour pouvoir la soigner durablement.
Comment as-tu fait avec un TFL pendant la prépa ? Il ne s’est pas déclenché pendant la prépa, et heureusement !
Quel est ton programme de récup ? Du repos, du renfo spécifique, des séances chez le kiné, des étirements et une reprise en douceur.
Tu as l’air d’avoir fait beaucoup de visites avant, ça ne t’a pas fatigué les jambes ? Nous avons bien tout réparti sur la semaine. Nous avons fait beaucoup de choses le mercredi et le jeudi, et nous avons commencé à diminuer dès le vendredi. Nous nous sommes beaucoup déplacé en taxi, ce qui nous a permis de ne pas trop nous fatiguer. Je n’avais donc pas les jambes fatiguées le dimanche.
Comment as-tu gérer le décalage horaire ? Nous sommes arrivés le mardi matin, j’ai eu le temps de m’adapter à la nouvelle heure.
Comment gérer le stress d’avant course ? Je ne l’ai pas eu avant samedi soir et dimanche matin. J’essayais de me dire que j’avais fait une bonne prépa, que j’étais prête et que les dés étaient jetée ! Il n’y avait plus qu’à.
Avec du recul, ne penses-tu pas être arrivée trop tot sur place et avoir perdu du jus ? Non, je ne pense pas. J’aurais été plus fatiguée en restant travailler à Paris jusqu’au jeudi. Je pense que nous sommes arrivés au bon moment, cela nous a permis de nous reposer avant dimanche. Par contre, c’est dommage ne de pas rester un peu plus après pour profiter de NY post marathon.
Comment se passe le temps entre ton départ de l’hotel et le départ de la course ? La différence avec le départ de ta maman ? Tous les gens de Thomas Cook partaient en même temps de l’hotel, entre 5h30 et 6h, peu importe leur heure de départ. Après les 2H et quelques de bus, chacun fait sa vie sur place. Personnellement, je n’ai pas vraiment eu le temps d’attendre, puisque je n’avais que une heure de battement. Dans le village, il y a tout : des toilettes, de l’eau, du thé, du café, des bananes, des donnuts, des bonnets, de la musique… Il faut juste prévoir des vêtements chauds à donner, ou à laisser à la consigne. Si on laisse à la consigne, on peut le récupérer à l’arrivée, mais ça prend un peu de temps, et vous n’avez pas le droit au super poncho polaire !
Ton repas le matin de la course ? Ce que j’ai l’habitude de manger avant une course, en un peu plus copieux : 3 tartines beurre miel et un oeuf.
As-tu souffert de ne pas avoir de lièvre ? Oui et non. Ce n’est pas le lièvre qui m’a manqué, mais d’avoir un soutien moral physique sur place. Je me suis sentie un peu seule, et c’est pour cela que j’ai appelé mon amoureux et mes copains au KM30. Après, avec du recul, je pense que cela m’aurait énervée d’avoir quelqu’un alors que je ne pouvais plus courir. Et je suis très fière d’être allée jusqu’au bout toute seule.
Comment as-tu vécu le moment où tu as compris que le chrono était fichu ? New-York n’a jamais été une histoire de chrono pour moi. C’était assez accessoire. J’avais une allure cible, et si j’arrivais à la tenir, je devais finir entre 3h20 et 3h30. Lorsque j’ai commencé à avoir, j’ai compris que cela allait être compliqué, mais j’ai surtout eu peur de ne pas finir. L’objectif était donc d’aller jusqu’au bout. Je ne l’ai donc pas mal vécu.
La meilleure partie du parcours, dehors de la ligne d’arrivée ? Le premier semi je pense ! La folie dans Brooklyn !
Pas trop dur les ponts ? Si, c’est d’ailleurs une partie des choses qui rendent ce marathon si dur. Mais l’avantage des ponts, c’est que cela descend à la fin, contrairement à tout le reste du parcours !
Avec quelles baskets as-tu couru le marathon pour tenir sans avoir mal aux pieds ? J’ai couru en Boston adizero de chez adidas running. Cela fait deux ans que je cours 90% du temps avec ce modèle, et elles me conviennent parfaitement. Je ne les conseillerais par contre pas à quelqu’un qui va courir plus de 4 heures, car l’amorti est bien, mais ne sera pas suffisant.
Jusqu’à quel kilomètre t’es tu sentie bien ? Où a été le mur ? Je me suis sentie bien jusqu’à ce que je commence à avoir mal aux genoux. Je n’ai pas eu de mur à proprement parlé, puisque mes douleurs aux genoux sont arrivés avant la perte d’énergie. Et comme j’ai marché à partir du KM30, je ne me suis pas sentie à bout. J’ai effectivement eu un coup du mou vers le KM25, mais je pense que c’était une baisse moral plus qu’un mur.
C’est quoi le plus dur pour un marathon ? Le physique ou le mental ? Les deux vont ensemble, mais le mental est plus fort que le physique d’après moi. Tu peux avoir le physique, mais si tu flanches mentalement, c’est foutu. Le mental t’aide à continuer quand le corps ne veut plus avancer.
Tu as aimé ? tu es heureuse ? Fière de toi ? Oui, oui, et OUI !
La partie la plus mémorable du parcours ? Le départ sur le pont du Verrazano je pense !
Comment as-tu fait pour finir avec deux TFL ? Au mental justement. En alternant course et marche en faisant de mon mieux.
Aussi magique qu’il en a l’air ? Oui quand ça va bien. Moins quand ça va mal. Mais avec du recul, oui, il est incroyable !
Est-ce que ton grand-père et tes soeurs ont réussi à vous voir sur le parcours pendant la course ? Oui, deux fois ! Et pareil pour ma maman.
Peux-tu nous expliquer la préparation que tu as suivie ? Tout est expliqué en détail dans mes deux précédents articles : New-York City Marathon 2018, déjà 5 semaines de prépa, et New-York City Marathon 2018 J-7
Tu t’es préparée pendant combien de temps avant de tenter l’aventure ? Je cours depuis 4 ans et demi, et j’ai déjà fait une vingtaine de semi-marathon et 1 marathon (Paris 2017), voir 2 si on compte celui du Médoc cette année. J’ai donc acquis une petite expérience en course à pied. Et ma prépa s’est constituée d’une semaine à 150KM en juillet lors de la France en Courant, et 10 semaines de prépa, à partir de fin août.
Quelles étaient tes habitudes de course avant de commencer ta prépa ? Lorsque je ne prépare pas de course, je cours en général entre 2 et 3 fois par semaine, des sorties entre 8 et 15KM.
Est-ce que ta prépa t’as suffit ? Si non, comment mieux se préparer ? Oui, elle m’a suffit. Je ne changerais rien pour cette fois-ci, à part ajouter un peu plus de renfo fessiers pour peut-être éviter le TFL. Mais sur la course à pied, je pense avoir fourni le travail nécessaire.
Quel temps a fait ta maman sur le marathon ? Tout s’est bien passé pour elle ? Elle a fini en 5h26. Elle était déjà un peu blessée avant de prendre le départ et n’avait pas couru depuis 10 jours. Elle a donc aussi eu mal à la jambe à partir du semi-marathon, mais a tenu toute la course, et n’a pas marché une seule fois. C’était son premier marathon, et elle est très contente.
Tu as croisé d’autres finishers avec leur médaille dans le métro ? Je n’ai pas vraiment pris le métro, mais dans les rues, et dans les restaurants, oui. Tout le monde se félicite.
Tu n’as pas trouvé le Marathon de NY plus commercial que d’autres ? Non, pas spécialement ! Pas plus que Paris en tous cas !
Maintenant que tu as bouclé un autre marathon, quelle distance préfères-tu ? Toujours pas celle du marathon. Je pense vraiment que mon truc, c’est le semi-marathon.
Comparé au marathon de Paris, tu penses que ce marathon est plus difficile ? Faisable ? Il est bien plus dur que celui de Paris. Cela ne fait que monter, et ça ne descend presque pas. Il est faisable oui, mais avec une prépa, comme pour tout marathon.
Quelles sont les plus grosses différences entre le Marathon de Paris et celui de NY ? Cela n’a rien à voir. New-York, c’est New-York. Pour moi, c’est aussi beau que Paris, mais différent. Oui, je fais partie de celles qui trouve que Paris est la plus belle ville du monde. Le parcours de NY est beaucoup exigeant que celui de Paris. Pour moi, ce qui rend le marathon de NY magique, ce sont les supporters. Il faut imaginer les supporters sur la dernière ligne droite d’une course parisienne sur 42,195KM. Dingue. Autre différence : il n’y a rien à manger aux ravitaillement. Seulement de l’eau tous les miles (1,6KM). Donc plus d’eau, mais zéro food.
Un débutant en course à pied peut-il faire un marathon ? Pour moi non. Au risque d’en choquer certain, je pense que ce n’est pas pour rien qu’on appelle le marathon la distance reine de la course à pied. Un marathon, pour moi, cela se mérite. C’est le résultat de plusieurs mois de pratique, c’est ce qu’on a envie de faire après avoir bien testé les autres distances. Et chaque marathon doit se préparer correctement. On arrive pas en touriste sur un marathon. J’ai du mal à comprendre ceux qui se lance dans un marathon après 6 mois de course à pied. Mais après, chacun et libre de faire ce qu’il souhaite et je respecte les choix de chacun. Donc pourquoi pas en tant que débutant, mais je conseille quand même une prépa avant…
Il faut se préparer combien de temps pour un marathon ? En fonction du niveau, de la pratique de la course à pied, de l’objectif, je dirais entre 12 et 8 semaines.
Obligation d’autant d’entraînements (11 semaines, 5 séances par semaine, plus de 600KM) pour une prépa marathon ? Non. Là encore, cela dépend de votre niveau et de votre objectif. Je ne suis pas coach, mais je pense qu’il faut au minimum 8 semaines et 3 séances par semaine, en essayant de courir au moins 45KM au total dans la semaine.
Comment gérais-tu les shampoings avec autant de footings ? Comme le reste de l’année, je me lave les cheveux quasiment tous les jours, ou un jour sur deux. Cela ne m’a jamais posé de problème.
Et voilà pour la fin de cette série « New-York ». J’espère que cela vous a plu. Je tenais à vous remercier du fond du cœur pour votre super soutien pendant cette prépa. Je sais que vous êtes nombreuses et nombreux à m’avoir suivie et encourager. Vos petits messages me font toujours très plaisir, et j’essaie vraiment de répondre à tout le monde. J’ai hâte de vous emmener avec pour un prochain défi et une nouvelle prépa. En attendant, la vie va reprendre son cours plus calme jusqu’à la fin de l’année.
Je vous dis à très vite,
Mathilde
Comments
Super article, merci Mathilde 🙂
Je te suis depuis un moment déjà et ton compte contenu est vraiment motivant !
Je vais courir mon premier semi le 18 novembre…
Author
Hello Agathe.
merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait très plaisir !
Bon courage pour ton premier semi ! C’est super, je suis sure que cela va très bien se passer 😀
Félicitations, j’ai suivi ta préparation et des story. Magnifique témoignage.
Pour moi j’avais un objectif de 4h15. J’étais bien jusqu’au 30eme et après je l’ai fini au mental. A paris j’ai craqué au 22eme et je l’ai fini en 5h15 et la je le boucle en 4h31 sans marcher.
Pour l’instant je réalise pas que j’ai couru le marathon de New-York.
Bonne récupération
Author
Bravo Laurent !
Toutes mes félicitations. Un RP de 45 minutes sur un marathon aussi dur, c’est énorme !
Il faut être fier 😀
Merci beaucoup, bonne récup à toi aussi 🙂
Quel marathon !
Tu as toutes les raisons du monde d’être fière de toi, tu as su te dépasser d’une façon remarquable, le mental est en fin de compte la majeure partie d’une course…
Merci pour ce beau compte-rendu, qui me motive d’autant plus pour le marathon de Paris que je fais l’année prochaine !
Bravo à ta maman et à toi ! Et merci de nous faire partager ta joie de vivre, tes passions, et ton amour pour la course à pied ❤️
Author
Hello Andréa !
Merci pour ton message.
Bravo pour ce prochain défi, je te souhaite une très belle prépa et une très belle course.
Des bisous !
Merci pour toutes ces infos Mathilde ! 😊
Ton expérience et tes retours vont me permettre d’envisager ma prépa pour celui de Paris 2018 plus sereinement et de préparer celui de NY en avance et de façon optimale.
Continue de nous faire partager tout ça, c’est hyper motivant et inspirant ! 😉
Céline
Author
Merci Céline pour ton message !
Bon courage pour Paris, il a aussi quelque chose magique !
Des bisous
ton article est super intéressant ( émouvant a certain passage de la course). Je cours mon premier marathon, si tout se passe bien, avril 2019 à paris
C’est super motivant de lire tes articles et te suivre sur insta en tout cas.
J’espère que tu vas bien récupérer et te soigner ! ( étant ostéopathe je sais de quoi je parle 🙂)
Merci pour ton super article et à bientôt j’espère a l’AR bastille! bonne soirée
Fanny
Author
Merci Fanny pour ton commentaire ! on en discute sur Insta !
Hello Mathilde,
Tout d’abord félicitations pour cette course ! Ça a été un vrai plaisir de suivre ta prépa. Je te suis ici et sur Insta depuis fin juin et tu es super motivante !
C’est entre autres grâce à la passion de la course à pied que tu nous transmets que j’ai osé décider de courir mon premier 20km à Bruxelles en 2019.
Bravo pour cette course 🔥
Author
Coucou Sarah
Génial les 20KM de Bruxelles ! très beau premier défi, bravo !
Bonne prépa 😀
Merci pour ce super article très complet, en tout cas ça fait rêver et j’espère qu’un jour j’aurais l’occasion de courir un marathon, et pourquoi pas celui de New-York un jour !
Bon rétablissement pour ton TFL et encore félicitations 😀
Author
Merci beaucoup Alexia !
Bravo pour cette perf!!
J’ai juste 2 petites questions: j’ai vu dans plusieurs conseils pour le marathon, de ne plus manger de fruits et legumes 3 jours avant la course, mais pourquoi ahah ?
Et pourquoi c’est bien de mettre ses jambes en l’air contre un mur ?
Des questions très précises et un peu bêtes peut etre, sorryyyy ahah
Author
Merci !
On évite les fruits et légumes car il faut éviter les fibres, pour ralentir un peu la digestion, et éviter les problèmes d’estomac pendant la course. En endurance, le sang quitte le système digestif pour aller donner du renfort aux muscles. Et donc il peut se passer des trucs pas très cool au niveau du ventre si tu n’as pas fait attention à ton alimentation les jours précédents… ça peut être des grosses crampes au ventre, un besoin TRES urgent, etc… Donc par sécurité, c’est mieux de passer aux féculents type pâtes, riz, etc quelques jours avant.
Et pour les jambes en l’air, c’est bon pour faire circuler le sang dans les jambes, même après un entrainement. Bon pour la récup, et ça permet d’éviter d’avoir les jambes trop lourdes. Un peu comme la douche froide 🙂
Bonsoir Mathilde
Très beau CR, merci de m’avoir fait rêver a distance et j’ai tout lu (sauf les questions)
Bravo à toi belle prépa et très beau marathon.
Author
Merci beaucoup Cécile pour ton message !
Bravo !!! Je commente jamais les blogs mais là, gros high five !
Merci pour l’article j’ai adoré suivre ta prépa et ton aventure même si j’ai découvert ton insta et ton blog sur le tard !
Trop hâte de découvrir la suite !
Bonne récup’
Author
Merci beaucoup pour ton commentaire !
ça me fait très plaisir !
Félicitations à toi.
Maintenant repos, rééducation et patience comme tu l’as si bien dit :).
Merci de nous communiquer tout ça, c’est vraiment top et très inspirant, sans en faire trop !
Author
Merci Lucile ! Et oui, je vais bien me soigner pour vite repartir !
Encore bravo Mathilde et merci pour ton retour hyper détaillé 😊 Tu as de quoi être très très très très fière, on le ressent dans ton récit et ça fait chaud au cœur ! 😘😘
Author
merci beaucoup !!
Article incroyable, femme incroyable et expérience incroyable. Merci de nous avoir partager tout ça. Bravo 👏🏻 et soit fière de toi. T’es une source d’inspiration 😃
Author
Oh, merci beaucoup Louise, ça me touche !
L’impression d’être à coté de toi et de ressentir ta douleur en te lisant. Quel courage, bravo! Et top toutes les explications, merci
Author
Je suis contente alors ! merci beaucoup !
Merci pour ce compte rendu mega complet.
Tu peux être fière de toi.
Bon rétablissement !!
Author
Merci beaucoup Cyril pour ton commentaire !
Je vais commencer par te féliciter encore une fois !
En lisant ton article je me remémore dimanche, lorsque je suivais ta course via l’application. Tellement de questions m’ont traversé l’esprit lorsque j’ai vu ton allure changée. Non pas pour ton chrono, mais plutôt pour ton mental. J’avais peur que tu ne sois pas fière de toi, fière de ta performance, que la douleur te gâche ta victoire, mais il n’en n’est rien et qu’est-ce-que j’ai été soulagé lorsque j’ai vu ton sourire sur Instagram. Suivre ta préparation a été vraiment motivant et inspirant. Je suis même maintenant impatiente de débuter ma prépa à mon tour.
Maintenant, prends soin de toi pour te remettre sur pied, renforcer tes fessiers pour prévenir d’autres TFL. Et puis un jour le mental et le physique seront tous les deux au rendez-vous. Mais d’abord, retrouve le plaisir, l’envie et la motivation sur semi-marathon, ta distance de prédilection.
Je t’embrasse. Et encore une fois un grand bravo ! ♡
Author
Coucou Marie !
Merci beaucoup pour ton message et ton super soutien pendant la prepa. ça me touche beaucoup !
Je te souhaite plein de courage et de belles choses pendant ta prépa. Je te suivrais de près, et n’hésite pas si tu as des questions, je serais ravie de t’aider.
Des bisous !
Merci pour cet article détaillé, j’ai adoré te suivre et te lire tout au long de ta prépa et de ton séjour à NY ! J’imagine tout à fait ta sensation de solitude et de doutes face à la douleur… je l’ai déjà vécu et j’avais eu exactement la même attitude que toi. En tout cas tu peux être tellement fière d’y etre arrivée et pour tout ce parcours. Bravo à toi et à ta maman aussi!!!
Ça donne envie de vivre ce marathon avec la folie de NY!
Gros bisous et bon rétablissement pour ton genou 😘
Agathe (on s’était rencontré avec ta maman à la fin des 10km de Elle sur les marches 😉 )
Author
Merci beaucoup Agathe pour ton message ! ça me fait très plaisir de te lire.
Des bisous 🙂
Mathilde
Bravo Mathilde, content d avoir pu te croiser rapidement sur Queensboro bridge !!
Bonne récup !
Author
Merci Julien, et merci pour les encouragements ! Bravo à toi 😀
Super article’ pour une expérience de dingue ! Je suis très admirative et te félicite pour cette belle réussite 😊😘
Author
Merci beaucoup Anouck ! 😀
Le plus important est que tu sois fière de toi et que tu récupères bien après ta blessure. Ce fut un plaisir de te suivre lors de cette prépa.
J’aimerai beaucoup faire un semi-marathon à NY, est-ce que tu sais si les méthodes d’inscription sont les même qu’au marathon?
Author
Merci beaucoup !
Oui, je suis très contente !
Et non, je suis désolée, je n’ai pas les infos pour le semi. Ce n’est pas en même temps en tous cas. Tu dois pouvoir trouver facilement sur internet. Visiblement, c’est aussi un tirage au sort > https://www.nyrr.org/races-and-events/2019/united-airlines-nyc-half
Bon courage 🙂
Je viens de lire tes 4 articles d’affilé (merci de m’avoir occupée près de la piscine haha), merci pour ce compte rendu très riche : plein d’infos sur la logistique et la psychologie pré-marathon ! En 2e alors que je courais avec une copine en guise d’échauffement avant la gym, on s’est dit qu’on ferait bien le marathon de NY. C’était il y a 10 ans et mon envie est toujours bel et bien là ! Je cours mon deuxième marathon à Paris et j’espère bien avoir la chance de fouler les rues de NY un jour 🙂
Author
Haha merci ! Ravie de t’avoir donné un peu de lecture 😉
C’est clairement une course à faire. Prochain défi haha ?
des bisous et bonne piscine !
Un grand bravo à toi Mathilde. J’ai adoré suivre toute ta prépa (ça me motive même pour les miennes 😀) et j’avais hâte de lire le CR de ta course. Il m’a beaucoup émue. Tu peux être fière de ce que tu as accompli et de toutes tes victoires.
Author
Merci beaucoup !! Bonnes prépas à toi 😀
Merci Mathilde pour ton article. J’adore te suivre tu es une vraie source de motivation. Et bravo pour ce marathon tu as eu un super mental.
Author
Merci Emma pour ton gentil message 😀
Félicitations à toi.
Merci pour l’article
Author
Merci Jeremy !
Wouah, avec toute cette lecture c’est comme si on y avait été avec toi 😉
Merci pour ce partage, tant sur les aspects logistiques que sur ton ressenti pendant la course !
Bonne récup’ à toi et patience avant la reprise. Certes comme tu l’évoques, quand tu reprendras tu auras certainement un peu « perdu » de ton niveau, mais pour moi, tout le travail fait en amont reste d’une manière ou d’une autre ancré en toi !
Hâte de pouvoir te suivre sur tes objectifs 2019 ! Avec des fessiers en béton ! 🙂
Author
Merci Marion pour ton message 😀
La patience va être de la partie, même si j’ai déjà hate de courir haha.
Hate de vous raconter la suite de l’aventure 🙂
Des bisous
Merci Mathilde pour le compte rendu détaillé ! Ça met des paillettes dans les yeux et des frissons !😍 Bravo savoir tenu au moral, en lisant le détail je me disais que clairement le plus dur à gérer devait être la solitude de ne presque connaître personne (sans douleurs particulière sur mon premier marathon je sais que c’est de croiser mon chéri puis mes copines qui me faisait avancer quand plus de jus). Tu as fais une perf trop belle, et une prepa de folie, ça donne envie de le faire un jour malgré sa difficulté !🤩
Author
Hello Pauline 🙂
Oui, c’était un peu de dure de ne connaitre personne. Je n’ai plus l’habitude, car j’ai la chance d’être beaucoup encouragée sur les courses à Paris, par mes amis, les adidas runners, et des supers abonnés !
Mais on est d’autant plus fière une fois qu’on y arrive 🙂
Et c’est clairement un marathon à faire dans une vie 😀
Des bisous 🙂
Salut Mathilde ! je t’ai suivi de prêt durant ta prépa et je suis ravie de voir que tu as bouclé ce marathon tant convoité ! peut importe le chrono tu as été courageuse du début de la prépa à la ligne d ‘arrivée dimanche dernier.
je me bat aussi avec un TFL genoux gauche, podologue, kine, médecin du sport, bref, dure d’en venir à bout. je dois préparer un semi bientôt, et j’espère pouvoir m’investir à fond dans ma prépa, alors que pour le moment, ce satané essuie glace se réveille au bout de 30-40 min de course, pas gagné pour le semi !
joli article en tout cas, c’était sympa de lire ton impression pendant la course 🙂
cécile
Author
Hello Cécile
Merci beaucoup pour ton message et pour ton soutien 🙂
Quelle plaie ce TFL… j’espère que tu vas arriver à t’en débarrasser rapidement !
Bon courage et des bisous 🙂
Merci beaucoup pour ton retour très complet et bien détaillé. Bravo pour ta performance ! Tu peux être fière d’être allée au bout.
Je me réjouis de suivre tes nouveaux projets….. un bec de la Suisse !
Author
Hello Laeti ! Merci beaucoup 🙂 des bisous !
Félicitations pour ton marathon ! Et merci pour tes articles tout au long de ta préparation 🙂
Tu nous a permis de te suivre du début à la fin!
Bon repos en attendant les prochaines courses
Bisous
Author
Merci Anne pour ton message !
Contente que ça t’ait plu !
des bisous !
Au top ! L’essentiel dans tout ça, c’est ta nouvelle façon de prendre les choses après cette course 🙂 Bravo à toi !
Author
Yes ! Merci !
J’ai beaucoup aimé lire ton CR! Je rêve de courir ce marathon et ton article le confirme je le ferai un jour bravo à toi ! Pour ta course et ton mental. Comme quoi tout est possible! Je te suis depuis un moment et j’adore ton contenu. Encore félicitations bonne récupération 🍝💪🏼😚
Author
Hello Margaux !
merci beaucoup pour ton message ! Et oui, tout est possible 🙂
Ton CR, je ne l’ai pas lu, je l’ai dévoré !! Merci d’avoir pris le temps de partager cette belle expérience avec nous, en détails mais avec simplicité et sincérité. En ce qui me concerne, tu as répondu à toutes mes questions et surtout, tu m’as redonné envie de courir 🙂
Author
Alors si tu as à nouveau envie de courir, je suis la plus heureuse 🙂
Merci beaucoup.
Mathilde
Je te suis depuis un moment, ton contenu est top, l’ensemble de tes publications pour ce marathon ont été d’une incroyable qualité jusqu’à ce CR qui m’a émue aux larmes. Tu illustres tellement bien le dépassement de soi en continuant à profiter de la vie, tout ce que j’aime ! Bravo +++ pour ta performance au marathon de NYC, bonne récupération, prends soin de toi. A très vite !
Author
Merci beaucoup Anne pour ce très gentil mot 😀
Bravo bravo! Merci pour ton retour honnête et détaillé.J’aime particulièrement le fait que tu ne la joue pas « fausse modestie », tu avais largement de quoi aller chercher mieux, c’est normal de l’assumer. Quand j’ai fait mon 1er marathon à Nantes (et quand je t’ai vue sans oser te saluer) j’ai terminé en 4 H 07 alors que j’avais un semi en mars dans les jambes en 1h40. Donc OUI j’étais déçue. Contente MAIS déçue^^. Et d’un autre côté pour ce marathon de New-York, je suppose que c’était le voyage, l’expérience mère-fille qui primaient et surtout ce qu’il faut retenir ce que tu as eu un mental de championne! Un grand bravo à ta maman aussi.
Ps: j’adore la dernière question^^
Author
Merci J ! Oui, un peu déçue, mais cela n’a pas affecté ma fierté cette fois ci 🙂
Et c’était une belle expérience.
Des bisous 🙂
Je n’ai qu’un mot : bravo !
Je t’ai suivi sur l’application, j’avais bon espoir que ce marathon se passe super bien.
Bon le corps n’a pas suivi, c’est pas grave. Tu as couru NYC, tu avais ton nom dans le Times & surtout tu t’es fais plaisir jusqu’au 25e km. Tu peux être fière de toi car tu t’es aussi sûrement mangée un peu le mur en ne prenant pas tes gels après le Semi…
Donc mur + blessures… Et tout ça en faisant un sub 4h !
On ne peut jamais prévoir ce qui va se passer sur un marathon. Mais tu peux être vraiment fière 🙂
Ton mental s’est forgé et continuer malgré des grandes douleurs c’est courageux.
J’ai prévu de le faire pour mes 30 ans, j’espère avoir cette jolie médaille autour du cou dans 4 ans ^^
Author
Merci Lauréline !
Ca sera un beau cadeau des 30 ans ça !
Merci pour cet article super complet ! ça donne envie ! Je n’ai couru au max que sur du semi.
Peut-être un jour :).
Encore bravo pour ta performance et ton mental !
Bonne récupération.
K.
Author
Merci Kheira pour ton message !
Un jour surement 😉
Des bisous.
Mathilde
Bravo pour toute cette détermination Mathilde et de n’avoir rien lâché et nous délivrer en toute transparence toute cette incroyable expérience.
Je me lance dans mon premier semi à force dete voir et te lire quotidiennement sur Insta, j’ai toujours dit que je ne voyais pas personnellement un intérêt pour moi courir plusieurs heures, mais plus qu’une réussite pour sportive, j’attends une réussite mentale et être fière de moi d’accomplir ça.
Alors merci pour tout ton partage même si je suis loin de même savoir si un jour j’envisage un marathon, je vais débuter par un petit pas et on verra bien 🙂
Bon rétablissement
Author
Hello Lucile.
Un grand merci pour ton message. Bravo pour ton nouveau défi, aussi bien sportif que mental pour toi du coup. Je suis sure que cela va très bien se passer.
Très bonne journée
Mathilde
Coucou Mathilde !
Je suis fille de marathonien. Cette épreuve (oui c’est le mot !) me fascine mais jamais je ne serai capable d’en faire autant. Alors merci pour ton compte-rendu, tellement entier et proche de la réalité. On a tendance à croire que tout ce qu’on voit sur Instagram est facile. Non, tu es la preuve qu’un marathon est une montagne d’efforts (et parfois même de sacrifices momentanés). Continue à être vraie surtout. 🙂 Bisous
Author
Bonjour Caroline 🙂
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Promis, je ne change pas haha 😉
Des bisous 🙂
Bonjour Mathilde,
Wow j’ai littéralement voyagé en lisant cet article !
J’ai découvert ton blog très récemment via ton profil Strava, j’aime beaucoup le ton 🙂
Félicitations pour ce marathon, ça devait vraiment être un super voyage. J’ai hâte de lire tes futurs articles, et bon courage pour les genoux !
Marie
Author
Bonjour Marie 🙂
Merci beaucoup, ça me fait très plaisir.
A très vite pour un nouvel article.
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